Tes mots swinguaient les maux,
Ta voix nous tenait chaud.
Soudain tu n’es plus là. –
Même le soleil de mai n’en revient pas.
Ta voix, tes mots, ton âme,
« On ne le pourra jamais, oh non non
On ne pourra jamais les séparer »
Merci, Maurane.
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Tes mots swinguaient les maux,
Ta voix nous tenait chaud.
Soudain tu n’es plus là. –
Même le soleil de mai n’en revient pas.
Ta voix, tes mots, ton âme,
« On ne le pourra jamais, oh non non
On ne pourra jamais les séparer »
Merci, Maurane.
On ne devrait permettre / Que les lettres / D’amour
On ne devrait écrire / Que pour dire / Bonjour
Ne parlons pas des circulaires / Des formulaires / De tous ces papiers
Qui réclament plus qu’ils ne donnent / Qui nous soupçonnent / De n’ jamais payer
Oublions aussi les images / Tous ces mirages / Bonheurs à crédit
Tous ces cadeaux, ces catalogues / Toutes ces drogues / Ces faux paradis
On ne devrait permettre / Que les lettres / D’amour
On ne devrait écrire / Que pour dire / Bonjour
Je sais qu’il y a des pratiques / Quasi magiques
Pour communiquer
Et ça cliquète, et ça clignote / Et ça pianote
C’est pas compliqué
Je pourrais en faire la liste / Mais je résiste
Car j’ai dans l’idée
Que ma chanson à peine écrite / Ça va si vite
Elle serait démodée
On ne devrait permettre / Que les lettres / D’amour
On ne devrait écrire / Que pour dire / Bonjour
Je veux parler de ces missives / De plume vive
Comme un cauchemar
Ces lettres qui vous assassinent / Jusqu’aux racines
Bien mieux qu'un poignard
Les mots durs qui sont en paroles / On s’en console
Les yeux dans les yeux
Mais dès qu’ils sont sur une page / C’est grand saccage
C’est comme du feu
On ne devrait permettre / Que les lettres / D’amour
On ne devrait écrire / Que pour dire / Bonjour
Ces colères qui nous encombrent / Chagrins sans nombre
Qui nous font pleurer
Pourquoi pas se les dire en face ? / Ça fait des traces
Qu’on peut effacer
À condition qu’on se réponde / Qu’on lâche la bonde
Que l’amour y soit
Ô que ma main se paralyse / Avant qu’on lise
Une lettre de moi !
On ne devrait permettre / Que les lettres / D’amour
On ne devrait écrire / Que pour dire / Bonjour
Bonjour, est-ce que ta vie est belle ?
Bonjour, et comment va ton cœur ?
Bonjour, j’attends de tes nouvelles
Bonjour, et n’aie plus jamais peur
Anne Sylvestre, Que les lettres d’amour
On l’attendait avec impatience, son film est arrivé avec l’été :
applaudissements pour Jacinthe Folon !
A regarder, à écouter chez Jacinthe en ville, :
http://jacinthe-en-ville.blogspot.be/2016/06/ivan-tirtiaux-ta-tristesse.html
A regarder, à écouter sur le site d'Ivan Tirtiaux :
http://www.ivantirtiaux.com/news/
(mise à jour 25/6/2016)
Les mots étaient à la fête de la musique, ce samedi 20 juin, à la bibliothèque Sésame de Schaerbeek. Guillaume Duthoit nous a régalés d’une grande balade dans la chanson française – guitare, voix, vidéos – à la rencontre de paroliers aimant rimer, voire « tarés de l’allitération » et autres auteurs de malicieuses « chansons listes » à la Prévert ou Oldelaf.
Vous l’avez manqué ? Bonne nouvelle : il revient samedi prochain, 27 juin, 13h30, pour la seconde partie de sa « conférence chantée ». Au menu :
les (dé)calés des calembours
les vraivolutionnaires du faucabulaire
les adeptes du hors-piste.
Séance de rattrapage pour les curieux : ici, si si – la rime est à peine suffisante, mais vous en entendrez des « ultrariches » – salut Gainsbourg, Boby Lapointe, Nougaro, Stella et, ça alors, David McNeil, auteur-compositeur (Mélissa, c’est lui), le fils de… Marc Chagall. Entrée libre.
Source de la photo : http://www.mabiblio.be/?p=4831