« Je le porte en moi, ce livre que je voudrais écrire. Je voudrais raconter la vie de Karen Blixen. Cette femme me parle. Karen est ma sœur, son chemin est le mien. Je voudrais dire ses désirs, ses épreuves, son besoin d’exister. Tracer les contours de ce qui l’amène à créer. J’ai l’impression qu’en parlant d’elle j’arriverai à parler de moi. Je suis lasse, lasse de mentir. Et, comme Karen, j’ai l’espoir que l’écriture pourra me sauver. »
Nathalie Skowronek, Karen et moi
© Jan Goedhart, Portrait de femme écrivant, 1930
Commentaires
Belle citation!
Bon week-end!
Merci de l'apprécier, Eimelle. Bon dimanche !
Oui, c'est une magnifique citation. Je comprends tout à fait que Karen Blixen, qui a tant voulu exister, puisse inspirer celles et ceux qui souhaitent exister ou, comme aurait dit Viktor Frankl, trouver un sens à leur vie.
Bon week end !
Nathalie Skowronek s'est frayé un chemin d'écriture en la lisant et cela donne un sens à la vie, certainement. Bonne fête de Toussaint demain, Marie.
Je l'ai réservé à la Médiathèque. L'exemplaire disponible est celui qui présente une photographie de Karen Blixen en couverture.
Bon dimanche.
Bonne lecture un jour ou l'autre.
Oui, certains auteurs ont changé notre façon de voir la vie et le monde. Ce fut le cas de Nathalie Skowronek et Karen Blixen; c'est émouvant de se dire que nous ne serions pas celle que nous sommes sans UNE rencontre...Comme si le miroir de l'autre nous permettait de nous connaître nous- mêmes, et même d'exister....
Merci pour cette belle réflexion, Anne.
Ce texte court et le délicat tableau choisi forment un ensemble tellement harmonieux Tania.
Belle semaine !
La couverture montrant une lecture, j'ai cherché un portrait de femme qui écrit (plus difficile à trouver). Ravie que le tout te plaise.