En rebroussant chemin dans le parc de la Senne jusqu’à notre point de départ, je découvre sur la barre métallique de la place Gaucheret, qui rappelle au sol l’ancien emplacement de la voie ferrée, un extrait du « Voyage en Belgique » de Victor Hugo : il s’émerveille en 1837 de son premier aller-retour en train entre Anvers et Bruxelles.
« La rapidité est inouïe. Les fleurs du bord du chemin ne sont plus des fleurs, ce sont des taches ou plutôt des raies rouges ou blanches ; plus de points, tout devient raie ; les blés sont de grandes chevelures jaunes, les luzernes sont de longues tresses vertes ; les villes, les clochers et les arbres dansent et se mêlent follement à l'horizon (…) ».
Commentaires
On s'imagine dans le même train et nos pensées voient défiler le paysage dans le regard du poète ♥♥♥
Bel été, Tania !
Merci, Fifi & bon week-end.
c'est extrait de ses "Choses vues", j'en ai donné un long passage en avril 2010 (ciel que le train du temps passe vite lui aussi ;-))
https://adrienne414873722.wordpress.com/2010/04/27/w-comme-wagon-de-train-21/
Merci pour le rappel, je l'avais perdu de vue. Bonne journée, merci.
une petite brindille comme je les aime
Tant mieux ! Bonne semaine, Dominique.
C'est passionnant de lire cela. L'émerveillement devant le progrès à une époque où il était encore totalement porteur d'espoir et d'amélioration.
Bonne journée !
On réorganise des trains de nuit, du ferroutage... Espérons que le train fasse à nouveau progresser... Merci, Marie, à bientôt.
Nous avons oublié l'émerveillement des premiers voyageurs en train ! Hugo en parle si bien !
J'ai aimé ce texte à lire au sol, une belle proposition de lecture publique.