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Mémoire

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Mais ce qui se joue dans le logement, c’est aussi la possibilité d’entretenir une mémoire. Que l’on vive ou non au même endroit que ses ascendants, l’habitation relie à la généalogie à travers sa dimension muséale. Elle doit permettre d’être à la fois de plain-pied dans le monde, parmi ses contemporains, et relié au passé, à son histoire.

Mona Chollet,
Chez soi. Une odyssée de l’espace domestique

 

Louis Thévenet, Femme assise dans un intérieur

 

Commentaires

  • @ Adrienne : J'en ris avec toi !

    @ Alezandro : Des photos, des objets, des meubles de famille, de la vaisselle... Rares sont ceux qui héritent d'un château ;-) mais il me semble que nous sommes nombreux à conserver tout de même ce genre de lien concret avec ceux qui nous ont précédés. Voilà pour le côté musée - comme je le comprends. Mais on peut sans doute s'en passer.

  • C'est on ne peut plus juste, on garde forcément des traces concrètes des générations qui nous ont précédées, avec ou non une mémoire autour.

  • Je le pense aussi, mais sans doute avons-nous les uns et les autres des rapports différents avec ces "choses" - je me souviens d'un entretien vidéo avec Marguerite Yourcenar qui montrait un plat ébréché qu'elle conservait : il était beau et pouvait encore parfaitement servir, il portait la patine du temps en quelque sorte.

  • J'ai eu à vider la ferme familiale de Lozère à la mort de mon grand oncle.. Un vrai musée. j'ai retrouvé des documents dont les premiers en date remontaient au XIV siècle, des documents sur la guerre des camisards, des capotes militaires de la guerre de 1914, les vêtements des femmes de la maison du XIX siècle, des trousseaux brodés, des photos, des rouets, des instruments traditionnels de la ferme, des capes de berger (les cadix)que j'ai donnés à un musée d'ailleurs.. Tout une mémoire sur des siècles. On ne jetait rien, tout était conservé.Impressionnant et émouvant. J'étais entourée de fantômes.

  • Un musée de la vie en Lozère, en effet ! Quelle émotion de retrouver tout cela. J'imagine qu'il n'a pas été simple de décider ce qu'il fallait en faire, quel travail ! Magnifique témoignage, merci, Claudialucia.

  • claudialucia a bien de la chance!
    Tiens il y a quelques jours j'ai eu la visite (trop rapide, mais elle reviendra avec des photos) d'une dame dont la grand mère possédait ma maison il y a bien 60 ans. Je suis ravie d'avance, et ai déjà engrangé des faits concernant cette maison... (cette dame et moi ne sommes pas du tout de la même famille)

  • Oh, une visite comme celle reçue par Frank Bascombe dans le roman de Richard Ford (En toute franchise) ! Apprendre des choses sur ta maison, voilà qui peut être très intéressant. Quand nous avons emménagé ici il y a quelques années, un voisin nous a montré des photos des lieux avant la construction de notre immeuble, mais grâce à cette dame, tu en sauras beaucoup plus que la simple apparence des choses.

  • J'aime bien ce que tu dis des changements incessants dans les villes... Cette année, durant un temps, nous avions 5 grues en perspective au niveau de l'une de nos fenêtres... c'est dire si le quartier se transforme !

  • Tu l'as sans doute compris, mon commentaire ci-dessus visait à s'intégrer à ton billet suivant... Erreur de manip :-(
    Pour ce qui est de ce billet, il me donne encore plus envie de découvrir l'essai de Mona Chollet ! C'est très vrai la notion de "dimension muséale"...

  • Les grues font partie du paysage urbain, j'en vois une en ce moment qui manoeuvre dans la rue voisine de la mienne. Bonne lecture de Mona Chollet un jour ou l'autre & bonne journée d'été, Margotte, 21° au réveil, waouh !

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