« (…) ce plaisir ne s’est jamais tari : je lis peu, mais je relis sans cesse, Flaubert et Jules Verne, Roussel et Kafka, Leiris et Queneau ; je relis les livres que j’aime et j’aime les livres que je relis, et chaque fois avec la même jouissance, que je relise vingt pages, trois chapitres, ou le livre entier : celle d’une complicité, d’une connivence, ou plus encore, au-delà, celle d’une parenté enfin retrouvée. »
Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance
Commentaires
LOL ça me rappelle mon enfance et la re-re-re-lecture de deux ou trois livres de la comtesse de Ségur, toujours avec le même plaisir, jusqu'à en connaître des passages entiers par coeur :-)
(tiens, je vais ressortir celui qui a comme titre "Les vacances" on est loin de Kafka, je sais ;-))
Un titre pour décompresser, déjà ? ;-) Bon week-end, Adrienne.
La relecture apporte souvent, c'est vrai, une jouissance renouvelée...c'est souvent en nettoyant des étagères: s'asseoir pour relire un passage de tel ou tel livre et...en oublier complètement les poussières!
Bon dimanche Tania, un beso.
Ou quand on cherche un livre et que le regard en croise un autre, et s'y arrête. A des années d'écart, le texte éblouit à nouveau, parfois pourtant le charme n'opère plus, cela arrive aussi. Le temps met tout amour à l'épreuve.
Bonsoir Tania, je relis souvent mes livres, et j'y trouve toujours autant de plaisir ;o) bon, en ce qui concerne les polars, j'attends longtemps, très très longtemps même !
claude