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Zurbarán, un Maître

De Zurbarán, « Maître de l’âge d’or espagnol », je me réjouissais de revoir une Nature morte aux poteries contemplée au Prado. L’exposition qui vient de s’ouvrir au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (Bozar) montre toutes les facettes d’un peintre majeur du XVIIe siècle (1598-1664), qui poursuit à travers des sujets religieux une exploration fascinante de l’intériorité. 

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Francisco de Zurbarán, Nature morte aux poteries, 46 x 84 cm, Inv. 2803, Madrid, Musée du Prado.

J’ai aimé l’installation de la sculptrice espagnole Cristina Iglesias à l’entrée de l’exposition. Impression d’Afrique II : de hautes grilles dont les éléments dessinent des lettres, des mots, extraits du livre éponyme de Raymond Roussel. Ces « jalousies » captent le regard et laissent transparaître, occupent l’espace en jouant avec la lumière (regardez aussi sur le sol). 

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Francisco de Zurbarán, La guérison miraculeuse du bienheureux Réginald d’Orléans (détail)

Zurbarán a grandi à Séville : il y peint ses premières œuvres, des commandes pour des couvents qui feront de lui « le peintre de la vie monastique ». Dans La guérison miraculeuse du bienheureux Réginald d’Orléans, son art de montrer les textures et la beauté des choses simples, apparaît déjà. Voyez sur la table près du lit : une pêche, une tasse, une rose sur un plat. Ce détail reviendra seul dans la salle des natures mortes. 

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Francisco de Zurbarán, La vision de Saint Pierre Nolasque, 1629,
Oil on canvas, 179 x 223 cm 
Inv. P1236, Madrid, Museo Nacional del Prado. 

Après son travail pour les Dominicains, Zurbarán est engagé au couvent des Mercédaires, aujourd’hui Musée des beaux-arts de Séville. On exige du peintre qu’il travaille sur place, il y installe son atelier et ses assistants pour réaliser une série sur le fondateur de l’ordre. La vision de saint Pierre Nolasque le montre en songe près d’un livre ouvert, un ange habillé de rose et de bleu tend le bras vers des nuées qui s’ouvrent sur la Jérusalem céleste. 

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Francisco de Zurbarán, Frère Jerónimo Pérez, ca. 1632-1634, Oil on canvas, 193 x 122 cm, Inv. 667, 

Madrid, Museo de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando 

Ce qui frappe dans cette œuvre, c’est l’éclairage : une lumière forte vient de gauche illuminer la robe blanche du saint et celle de l’ange. Zurbarán rend les tissus de façon exceptionnelle, de couleurs claires le plus souvent, en contraste sur des fonds sombres. Quels blancs lumineux sur les habits d’un Vénérable et d’un Frère, un livre, un cahier, une plume à la main – hommage aux Ecritures. Les fleurs ont une place de choix dans la symbolique religieuse : des roses jonchent le sol autour de saint François en extase dans Le miracle de la Portioncule, des lys blancs dans le portrait de saint Antoine de Padoue. 

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Francisco de Zurbarán, Saint François d'Assise dans sa tombe, ca. 1635,

Oil on canvas, 204.8 x 113.35 cm Inv M1958.70 Milwaukee Art Museum

Le Saint François dans sa tombe de Zurbarán (Francisco de son prénom) prêté par le Milwaukee Art Center est une peinture marquante et inoubliable, d’une beauté austère mais profonde : quand on s’approche de la silhouette en robe de bure, capuche sur la tête, on distingue le visage barbu de François d’Assise penché vers le crâne qu’il tient dans les mains. Les plis du vêtement, la figure centrée, la lumière, la verticalité, tout converge vers cette méditation sur la mort imprégnée d’une grande paix, image puissante de l’introspection. 

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Francisco de Zurbarán, Une tasse d'eau et une rose, ca. 1630
Oil on canvas, 21,2 x 30,1 cm Inv. NG6566 London, The National Gallery
 

Presque toutes les œuvres sont des grands formats, sauf les natures mortes. Deux paniers de pommes, dont l’un voisine avec des fleurs dans un vase en verre et un plateau de grenades – jeu merveilleux de la lumière et des reflets. La fameuse rangée de poteries du Prado (on comprend qu’elle ait fasciné Morandi). La reprise du détail mentionné plus haut – on pense à Chardin : une tasse de porcelaine blanche à deux anses, remplie d’eau, sur un plat d’argent, le doux éclat d’une rose posée sur le bord. 

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Francisco de Zurbarán, Agnus dei, ca. 1635-1640 Oil on canvas, 35,56 x 52, 07cm, Inv. 1947.36, The San Diego Museum of Art

Que dire du fameux Agnus Dei du musée de San Diego, l’agneau aux pattes entravées couché sur une table, prêt pour le sacrifice ? Sa toison finement bouclée attire la main, l’auréole – une fine ligne dorée au-dessus de sa tête – rappelle qu’il symbolise la passion du Christ. Un point d’orgue avant de passer aux peintures de cour. 

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Francisco de Zurbarán, L'archange Saint Gabriel, ca. 1631-1632, Oil on canvas,

146.5 x 61.5 c, Inv. 852.1.2, Montpellier, Musée Fabre 

De la section intitulée « mystique du quotidien », je retiens une Fuite en Egypte pleine de tendresse, La Vierge enfant endormie (petite nature morte incluse), le gracieux Archange Gabriel. La Maison de Nazareth, une grande scène d’intérieur : Jésus se pique aux épines enroulées sur ses genoux ; Marie, pensive, plie du linge près d’un bouquet de fleurs. Sur la table, des livres, des poires. A leurs pieds, une terre cuite, une corbeille, deux colombes. De petits anges dorés dans une nuée. Une peinture emblématique de la douceur de Zurbarán, de son approche humaine et familière des figures de la sainte famille. 

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Francisco de Zurbarán, Sainte Casilde, ca. 1635 oil on canvas, 171 x 107 cm, Inv. 448 (1979.26),

Madrid, Museo Thyssen-Bornemisza.

Très différents, spectaculaires, les grands portraits de femmes qui ont subi le martyre – Sainte Engrâce, Sainte Casilde choisie pour l’affiche de l’exposition, Sainte Ursule – attirent davantage par le rendu exceptionnel des vêtements et des parures que par leur destin. Elles appartiennent à une série décorative destinée à l’exportation dans le « Nouveau Monde ». 

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Francisco de Zurbarán, Christ en croix contemplé par saint Luc, peintre, ca 1660 oil on canvas, 

105 x 84 cm Inv. P2594 Madrid, Museo Nacional del Prado

Le parcours (guide du visiteur à télécharger) se termine avec la dernière toile de Zurbarán : Christ en croix contemplé par saint Luc, peintre, celui-ci lève les yeux vers le Christ et entre dans sa lumière. On serait tenté d’y voir un autoportrait, mais il est plus probablement un dernier témoignage de l’échange spirituel qui a nourri l’œuvre du grand peintre. Ne manquez pas cette exposition, visible à Bozar jusqu’au 25 mai prochain.

Commentaires

  • je suis très peu sensible aux portraits et tableaux religieux mais j'aime énormément les natures mortes qui sont magnifiques de délicatesse

  • Que je suis contente que l'exposition ait montré le talent, le génie de Zurbarán, la lumière et la grande humanité dans l'expression des personnages!
    Tes illustrations sont superbes. J'espère qu'il y aura beaucoup de visiteurs.
    Je ne connaissais pas Cristina Iglesias, mais son travail est tout à fait intéressant...peut-être un billet chez moi un jour?

    Lumineuse journée Tania!

  • comme l'écrivait Théophile Gauthier

    Moines de Zurbaran, blancs chartreux qui, dans l’ombre,
    Glissez silencieux sur les dalles des morts,
    Murmurant des Pater et des Ave sans nombre,

    Quel crime expiez-vous par de si grands remords ?
    Fantômes tonsurés, bourreaux à face blême,
    Pour le traiter ainsi, qu’a donc fait votre corps ?

    Votre corps modelé par le doigt de Dieu même,
    Que Jésus-Christ, son fils, a daigné revêtir,
    Vous n’avez pas le droit de lui dire : « Anathème ! »

    Je conçois les tourments et la foi du martyre,
    Les jets de plomb fondu, les bains de poix liquide,
    La gueule des lions prête à vous engloutir,

    Sur un rouet de fer les boyaux qu’on dévide,
    Toutes les cruautés des empereurs romains ;
    Mais je ne comprends pas ce morne suicide !

    Pourquoi donc, chaque nuit, pour vous seuls inhumains,
    Déchirer votre épaule à coups de discipline,
    Jusqu’à ce que le sang ruisselle sur vos reins ?

    Pourquoi ceindre toujours la couronne d’épine,
    Que Jésus sur son front ne mit que pour mourir,
    Et frapper à plein poing votre maigre poitrine ?

    Croyez-vous donc que Dieu s’amuse à voir souffrir,
    Et que ce meurtre lent, cette froide agonie,
    Fasse pour vous le ciel plus facile à s’ouvrir ?

    Cette tête de mort entre vos doigts jaunie,
    Pour ne plus en sortir, qu’elle rentre au charnier !
    Que votre fosse soit par un autre finie !

    L’esprit est immortel, on ne peut le nier ;
    Mais dire, comme vous, que la chair est infâme,
    Statuaire divin, c’est te calomnier !

    Pourtant quelle énergie et quelle force d’âme
    Ils avaient, ces chartreux, sous leur pâle linceul,
    Pour vivre, sans amis, sans famille et sans femme,

    Tout jeunes, et déjà plus glacés qu’un aïeul,
    N’ayant pour horizon qu’un long cloître en arcades,
    Avec une pensée, en face de Dieu seul !

    Tes moines, Lesueur, près de ceux-là sont fades :
    Zurbaran de Séville a mieux rendu que toi
    Leurs yeux plombés d’extase et leurs têtes malades,

    Le vertige divin, l’enivrement de foi
    Qui les fait rayonner d’une clarté fiévreuse,
    Et leur aspect étrange, à vous donner l’effroi.

    Comme son dur pinceau les laboure et les creuse !
    Aux pleurs du repentir comme il ouvre des lits
    Dans les rides sans fond de leur face terreuse !

    Comme du froc sinistre il allonge les plis ;
    Comme il sait lui donner les pâleurs du suaire,
    Si bien que l’on dirait des morts ensevelis !

    Qu’il vous peigne en extase au fond du sanctuaire,
    Du cadavre divin baisant les pieds sanglants,
    Fouettant votre dos bleu comme un fléau bat l’aire,

    Vous promenant rêveurs le long des cloîtres blancs,
    Par file assis à table au frugal réfectoire,
    Toujours il fait de vous des portraits ressemblants.

    Deux teintes seulement, clair livide, ombre noire ;
    Deux poses, l’une droite et l’autre à deux genoux,
    À l’artiste ont suffi pour peindre votre histoire.

    Forme, rayon, couleur, rien n’existe pour vous ;
    À tout objet réel vous êtes insensibles,
    Car le ciel vous enivre et la croix vous rend fous ;

    Et vous vivez muets, inclinés sur vos bibles,
    Croyant toujours entendre aux plafonds entr’ouverts
    Éclater brusquement les trompettes terribles !

    Ô moines ! maintenant, en tapis frais et verts,
    Sur les fosses par vous à vous-mêmes creusées,
    L’herbe s’étend. — Eh bien ! que dites-vous aux vers ?

    Quels rêves faites-vous ? quelles sont vos pensées ?
    Ne regrettez-vous pas d’avoir usé vos jours
    Entre ces murs étroits, sous ces voûtes glacées ?

    Ce que vous avez fait, le feriez-vous toujours ?

  • La tasse est tout-à-fait extraordinaire. J'aime autant ses portraits que ses natures-mortes. Hélas, cette exposition est trop loin de chez moi.

  • Superbe peinture, que ce soit natures mortes ou portraits. Il se dégage d'elle une force incroyable et une lumière intériorisée qui touche juste.

  • @ Dominique : Magnifiques, oui. Les sujets religieux ne m'attirent pas non plus a priori, mais la présence des personnages de Zurbarán m'a subjuguée - les reproductions même de qualité ne restituent que partiellement l'effet de sa peinture.

    @ Colo : Je connaissais peu de ce grand peintre espagnol et je suis ravie que cette exposition m'ait permis d'approcher son oeuvre géniale, comme tu l'écris. Les illustrations pour la presse (par courtoisie de Bozar) sont précieuses pour en rendre compte.
    Oh oui, raconte-nous ce que crée Cristina Iglesias, son oeuvre m'intrigue.

    @ Hadrien des Ombres : Merci pour ce grand poème de Gautier, je ne le connaissais pas et il est saisissant. A méditer.

    @ Aifelle : Le catalogue édité au Fonds Mercator est très beau, avec des illustrations en pleine page, pour info.

    @ Armelle B. : C'est cela. Cette exposition donne envie de découvrir toute son oeuvre et de mieux connaître la vie de ce peintre majeur.

    @ Adrienne : J'espère que tu auras l'occasion de voir cette exposition à l'aise (demi-tarif pour les enseignants). Mardi matin, il y avait déjà du monde, ce qui annonce sans doute une forte fréquentation (la matinée est en général moins courue).

  • Bonjour Tania, je ne connais pas l'oeuvre de Zurbaran mais les tableaux que tu montres me plaisent beaucoup. Le Saint François d'Assise est en effet superbe. Bonne journée.

  • Le soin apporté aux détails des tableaux retient souvent longtemps mon attention. Les drapés me laissent pantois.
    Pour avoir tâté un peu du pinceau, je mesure le travail, le degré d'exigence de ces peintres. Mais je dis des choses banales, je n'ai pas votre compétence pour commenter tout cela qui vous passionne.

    En tous cas, je garde vos dernières guidances en mots et images pour des jours plus calmes.

  • Le soin apporté aux détails des tableaux retient souvent longtemps mon attention. Les drapés me laissent pantois.
    Pour avoir tâté un peu du pinceau, je mesure le travail, le degré d'exigence de ces peintres. Mais je dis des choses banales, je n'ai pas votre compétence pour commenter tout cela qui vous passionne.

    En tous cas, je garde vos dernières guidances en mots et images pour des jours plus calmes.

  • @ Dasola : Cette belle rétrospective est une excellente façon de faire connaissance avec ce peintre, je te la recommande. Zurbarán a peint très souvent Saint François, mais celui-ci, très bien placé à l'exposition, restera parmi ce petit nombre de peintures qui m'ont causé un véritable choc.

    @ Christw : J'espère que vous aurez l'occasion de vous y rendre par un beau jour de printemps. En matière d'art, j'essaie simplement de partager mes impressions, je mets des liens vers des analyses plus fouillées quand elles me paraissent éclairantes. Prenez bien soin de vous.

  • et bien... tu m'encourages à aller la voir cette exposition et à découvrir un peintre que je ne connais pas...merci!

  • Je t'en souhaite déjà bonne visite, Coumarine, et plein d'énergie pour tes prochaines sorties.

  • La nature morte atteint la perfection, je pense qu'il maîtrisait absolument la technique des glacis... (Passionnante technique d'ailleurs, à voir mise en oeuvre, et quand on pense au temps de séchage de l'huile... On s'imagine ce que cela peut être !)

    Une expo à voir donc, avec mon alter egote passionnée d'art, elle aussi...

  • Merci Tania de nous faire découvrir les belles expositions qui ont lieu dans notre pays. Celle-ci m'intéresse car je ne connais pas du tout ce peintre. Entre cette expo au palais des Beaux-Arts, l'expo 14-18 au Cinquantenaire, l'expo des 200 ans de Sax au Musée des Instruments de Musique, le nouveau Musée Fin de Siècle et la prochaine Foire du Livre, il est temps que j'aille passer une journée dans notre capitale! Je te souhaite un bon week-end Tania.

  • Il y a l'embarras du choix, c'est vrai, et c'est le dernier week-end pour "La route bleue". Merci pour ton passage & bonne après-midi.

  • Vous me faites revoir des oeuvres de Zurbaran que j'aime beaucoup. Merci. Je vais voir si je n'ai pas un livre de lui par là.
    Quelle époque où la peinture prenait tant de temps...
    Cette exposition doit être magnifique. Vraiment, quelle envie vous me donnez. Mais c'est un peu loin.
    Bon dimanche.

  • De bons livres d'art où revoir des oeuvres, où relire, ils sont indispensables dans notre bibliothèque. Bon dimanche à feuilleter ici et là.

  • Splendide, Tania ! J'ai tout aimé, dont cette si belle teinte rose des fleurs et de certains vêtements. Je prendrais très volontiers le train pour Bruxelles !

  • N'hésite pas, cela en vaut la peine. Et la SNCB propose un tarif spécial : http://www.belgianrail.be/fr/loisirs/bexcursions/art-culture-et-sciences/zurbaran.aspx

  • Voilà, je l'ai vue, de manière assez inattendue, et j'ai beaucoup aimé. Il y a tout l'accompagnement musical aussi, qui favorise la sensation de contemplation et permet de se sentir soi au milieu de tous ces tableaux. Les sujets étaient fort, fort religieux à mon goût, (bien que cela n'ait pas dérangé mon amie qui ne voyait que la partie artistique), mais c'est vrai que picturalement, c'était extraordinaire...

  • Merci, Pivoine, de revenir avec vos impressions enthousiastes. Vous m'intriguez : un accompagnement musical ?

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