« À travers la description minutieuse des textures, des couleurs, des matériaux, le peintre plonge dans l’âme des objets les plus humbles et leur insuffle une dignité particulière. » (Guide du visiteur)
Zurbarán, maître de l’âge d’or espagnol, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles, 29/1/2014 – 25/5/2014.
Francisco de Zurbarán, La maison de Nazareth (détail)
Commentaires
Je me demande ce que sont ces formes blanches comme des vers. Des signets ? Sur une autre illustration
http://aidart.fr/galerie-maitres/peintures-espagnoles/la-maison-de-nazareth-zurbaran-vers-1630-1247.html
j'en vois deux au-dessus.
Vous pourrez peut-être sourire à propos de La maison de Nazareth:
http://robert-vigneau.fr/blog/spip.php?article19
Je me demande ce que représentent ces formes blanches comme des vers: des signets ? J'en vois deux sur une autre illustration:
http://aidart.fr/galerie-maitres/peintures-espagnoles/la-maison-de-nazareth-zurbaran-vers-1630-1247.html
Vous sourirez peut-être de cette analyse de même tableau:
http://robert-vigneau.fr/blog/spip.php?article19
Oui, ce sont bien des signets de tissu comme on en trouve dans les missels et les bibles. Ou dans les volumes de la Pléiade. Mais je ne vous apprends rien, vous qui êtes à l'enseigne du marque-pages.
Bien sûr, j'ai souri aux poires. J'ai eu ce genre de pensées en regardant le tableau, figurez-vous, et le commentaire de Vigneau m'a bien amusée. Dans mon Dictionnaire des symboles (Bouquins), on cite Ernest Aeppli qui voit dans la poire "un symbole typiquement érotique, plein de sensualité. Ceci est probablement dû à sa saveur douce, à son abondance de suc, mais aussi à sa forme qui évoque quelque chose de féminin" !
Une autre piste, sans doute plus pertinente, pour commenter les poires de Zurbarán : "Les fruits rouges de l’épine blanche (aubépine) étaient autrefois surnommés « poires du Seigneur », « poires à bon Dieu », ou encore « poires à cochon »".
http://www.dictionnairedessymboles.fr/article-le-symbolisme-de-l-epine-116948071.html
J'aime la quiétude qui se dégage de ce tableau ...
Une quiétude silencieuse et habitée, en effet, Pâques.
Je suis persuadé que dans l'âme des choses s'enlace l'âme de nos silences...
Si juste ! Bonjour, Armando, merci pour cette belle pensée.