« Staël est obsédé de peinture. Il est tout entier absorbé, pénétré par la couleur et l’espace. En parcourant l’Atlas, il s’imprègne des jeux de lumière, découvre les vertus du noir, la splendeur du blanc. Comme Henri Michaux, il relève que ce sont les ombres qui, dans les pays arabes, recèlent la plus forte part d’émotion, tout à la fois menacées et protégées par la lumière, étranglées et serties par le soleil. »
Laurent Greilsamer, Le Prince foudroyé – La vie de Nicolas de Staël
Commentaires
Chère Tania, chaque fois que je viens ici, non seulement je lis le billet du jour (Nicolas de Stael, l'apogée de la couleur!) mais je fouille dans les archives. Aujourd'hui Grozdanovitch, un de mes auteurs chéris. "Le petit traité de désinvolture" est délicieux. Avez vous lu "Rêveurs Nageurs". Pardon pour cette digression.
@ Zoë Lucider : Vous me faites vraiment plaisir en parlant de vos fouilles. Je n'ai pas encore lu "Rêveurs nageurs", mais je le lirai.