« Sous une lampe de bureau, des feuillets couverts d’une écriture bleue et régulière s’étalaient en éventail. C’était un roman. Mon désir d’écrire se confondit dès lors avec celui de ce silence hivernal, de cette pièce trop chauffée et de ce thé dont la dame à intervalle régulier remplissait une tasse bleue et blanche qui portait sur son bord d’or la marque sanglante de ses lèvres fardées. »
Gilles Brochard, « Quand le désir d'écrire vint à Jacques Almira », Le Thé dans l’encrier