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Bleu divin

arditi,l'homme qui peignait les âmes,roman,littérature française,iconographie,religion,peinture,sensualité,spiritualité,xie siècle,proche-orient,culture« De toutes les icônes exposées, la sienne était la seule à ne pas être recouverte d’or, à l’exception de l’auréole du Christ, marquée par un fin cercle. Le reste du fond était un bleu ciel exceptionnel d’éclat et de profondeur, qu’il avait obtenu grâce à une pierre trouvée sur les hauteurs de Mar Saba, et qu’il avait appelé Bleu divin.
Sa découverte était due au hasard. Un jour qu’il remontait en direction de Bethléem, un reflet jaillit d’un rocher, qui le frappa par sa brillance. Il s’approcha de la pierre et constata qu’elle contenait des cristaux bleutés. Il en détacha quelques fragments et, à son retour à l’atelier, pulvérisa l’un d’eux avant de le mélanger à de l’huile de lin. La teinte obtenue sur une couche de levkas l’avait laissé sans voix. »

Metin Arditi, L’homme qui peignait les âmes

Commentaires

  • La pierre et son bleu, les surprises du minéral. Dans ma région, le Périgord, l'homme préhistorique déjà avait trouvé dans la pierre l'ocre, le brun, le noir, il faut pour devenir artiste RE-GAR-DER, comprendre. Tout est là à portée de main.

  • C'est formidable, oui. J'ai beaucoup aimé tous ces passages sur les matières et les couleurs.

  • L'huile de lin existait déjà dans l'Egypte ancienne, ai-je lu. Dans ce passage, le personnage ajoutait aussi quelques gouttes d'huile de noix à ses pigments.
    La naissance de la peinture à l'huile est en effet plus tardive, au XVe siècle. Etait-ce le sens de ta question ?

  • Je peux l'imaginer ! Bon dimanche, Anne.

  • N'est-ce pas ? Bonne lecture !

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