« Aux lignes gravées à la pointe sèche et aux burins répondent les lignes des cuvettes, traces des plaques de cuivre sur les feuilles imprimées. Geneviève Asse en parle comme des fenêtres : « [elles] tiennent lieu de lignes, de fils de lumière, de stèles transparentes avec lesquels je construis dans l’espace. Les cuvettes comptent autant que les traits que j’inscris, elles suscitent une profondeur, une distance, une sensation de relief. » (BNF, p. 20) »
Géraldine David & Perrine Estienne, Geneviève Asse – Une fenêtre sur le livre, Editions Esperluète – Wittockiana, 2021.
Geneviève Asse © René Tanguy
Commentaires
Merci de poursuivre sur elle!!!
bon week-end, ici très ensoleillé.
Outre la finesse du travail expliqué dans ce passage, il m'a appris l'emploi du mot "cuvette" en gravure, " l’empreinte en creux laissée sur le papier par la pression exercée par la presse lors du tirage" ( https://www.lateliercanson.com/les-differentes-techniques-de-la-gravure )
Beau soleil ici aussi, merci, Anne & bonne soirée.
En lisant ce passage, je me fais la réflexion que les artistes voient des choses qui ne sautent pas aux yeux du commun des mortels (en tout cas pas aux miens). C'est assez fascinant.
Je me suis fait la même réflexion, Aifelle, j'y serai plus attentive désormais en regardant une gravure.