M. B. : « On dirait que dans notre cerveau agissent des forces mystérieusement régulatrices, qui savent neutraliser ce qui pourrait accabler et menacer notre âme, car à chaque fois que je voulais repenser à l’époque de ma cellule, mon esprit s’obscurcissait en quelque sorte ; ce ne fut qu’après plusieurs semaines, en fait seulement ici, sur ce bateau, que je retrouvai le courage de me remémorer ce qui m’était arrivé. »
Stefan Zweig, Le Joueur d’échecs
Commentaires
Je le relirai un jour!!! C'est le royaume de l'esprit. C'est fascinant!
Pour Zweig la 2° guerre mondiale était l'(opposition entre la barbarie et un monde pantouflard. Il n'appartenait ni à l'un ni à l'autre...v
Ce changement de monde, nous le vivons peut-être aussi actuellement.
Oui il faut du courage souvent pour se remémorer. et garder trace.
Certains souvenirs douloureux restent enfouis, pour ne pas raviver le mal.