« Le choc a lieu aussi sur le terrain du langage, le registre châtié du musicien butant contre le bagout familier du chauffeur. Au contact de l’autre, chacun est amené à décloisonner ses codes sociaux, source de l’humour foncièrement empathique qui flotte sur tout le film.
Mais ces codes sont aussi, pour chacun, une sorte de prison. Si Tony et Don se comprennent, c’est parce qu’ils partagent une même solitude, qui les constitue bien au-delà de leurs différentes identités et appartenances. »
Mathieu Macheret, « Green Book » : l’amitié solaire de deux solitaires (Le Monde, 23/1/2019)
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Commentaires
Une même solitude, peut-être mais ça ne suffit pas je crois. Il faut aussi un certain respect/admiration et des affinités de caractère pour se comprendre.
Bonne journée Tania.
Tu as raison. Il aurait fallu nuancer : "c'est aussi parce que…"
Bonne journée, Colo.
Colo a raison, car les solitudes sont.. multitude, et certaines sont infranchissables. Il faut quelque chose de plus...
Respect, admiration, comme l'écrit Colo, de la curiosité pour l'autre.
Il y a tant de facettes dans les êtres humains qu'on peut, il me semble, s'entendre juste sur quelques unes d'entre elles... À bientôt Tania. brigitte
C'est vrai, Brigitte, une part de terrain commun pour se rencontrer.
Je souscris aux compléments de Colo qui "humanise" un raisonnement un poil trop mécanique.
Aller vers et aussi accueillir.
Bon film sinon ;-)
D'accord. Mieux vaut lire l'article du Monde en entier (il en dit plus que moi sur les personnages) pour une appréciation plus complète.