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Quitter Moscou

maxime ossipov,ma province,récit,littérature russe,médecine,province,russie,société,culture« Quitter la province pour aller à Moscou est en quelque sorte naturel et raisonnable et c’est un phénomène de masse : dans notre ville, il n’y a presque personne entre vingt et quarante ans, sauf ceux qui restent plantés avec une bière au milieu de la rue. Quitter Moscou pour la province, au contraire, c’est un acte singulier, peu reproductible ; et c’est là son défaut si on le considère avec les yeux d’un Occidental pour qui la reproductibilité est la meilleure preuve d’existence, et pour qui le marginal est le plus souvent un raté. »

Maxime Ossipov, Ma province

Commentaires

  • Il me semble pourtant que le retour vers la province est un phénomène qui se répand un peu chez nous, même s'il reste en effet marginal. La grande ville et son agitation attirent moins. Mais nos pays sont nettement moins vastes que la Russie.

  • Difficile à objectiver, certains quittent les grandes villes, d'autres s'y installent. Le médecin d'Ossipov, en tout cas, se sent très utile en province, même s'il a moins de moyens à sa disposition.

  • Avec plaisir, Brigitte.

  • Bonne lecture, Claude.

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