Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La source du son

adler,laure,immortelles,roman,littérature française,amitié,femmes,jeunesse,france,culture« Je me souviens qu’une fois franchie la porte du palais, alors que nous étions très en avance, nous avons réalisé que le spectacle avait déjà commencé. Sur la scène, des danseurs s’échauffaient sans prendre garde au public qui s’installait. Un battement de tambour répétitif nous plongeait dans une temporalité inhabituelle. Nous cherchions la source du son. Ce sont nos voisins qui nous ont montré, accroché sur la façade sud du palais, un musicien sur une petite nacelle, le torse nu, les cheveux longs qui s’envolaient, puis se rabattaient sur son visage, pendant qu’il continuait, imperturbable, à jouer de son instrument. »

Laure Adler, Immortelles

Commentaires

  • Je ne connais pas ce livre mais je connais Laure Adler pour la suivre très régulièrement sur les ondes de France Culture et aujourd'hui France Inter et ses "Heures Bleues".

  • @ Alezandro : Ce sont des chaînes que j'écoute en France mais rarement chez moi, j'ai entendu dire du bien de ces "Heures bleues".

    @ Dominique : Bon week-end en rythme, Dominique.

    @ Colo : La musique est bien présente dans le roman. J'ai aimé ces passages sur Avignon, Béjart.

  • Tu vois, ce titre rejoint un peu ma publication du jour puisque mes sources aussi ont un son ;-)
    Merci d'être venue t'y abreuver.

  • Oui, bien sûr. Sans nommer le spectacle, Laure Adler parle d'un hommage de Béjart à Boulez. J'ai pensé à toi en lisant ces pages sur le festival d'Avignon, une vingtaine, pleine de cette ambiance que tu connais bien.

  • Merci, Brigitte. Oui, on s'y croirait. Cela m'a rappelé les spectacles de Béjart à Bruxelles, que nous aimions tant.

  • Je rejoins Brigitte ! On imagine tout de suite la scène et l'étonnement ravi des spectateurs. Il y a ainsi des images de spectacles qui restent toujours gravées en nous.
    Merci Tania !

Écrire un commentaire

Optionnel