« Le génie de ce long-métrage consiste à s’intéresser à l’envers du décor d’une fête mondaine et familiale, en suivant les personnes pour qui une journée si spéciale pour les uns est un jour de travail ordinaire pour les autres. Cela en déployant avec art une justesse d’observation et un sens du burlesque irrésistible qui font mouche à chaque image et à chaque réplique d’un dialogue particulièrement affûté. Si bien que le scénario admirablement rythmé accouche d’une comédie jubilatoire d’une justesse d’observation assez remarquable. Et le film séduit d’autant plus que Nakache et Toledano résistent à la tentation de la surenchère, qu’il n’y a pas dans les portraits qu’ils nous offrent de la société de méchanceté gratuite, mais une accumulation mécanique de catastrophes vraiment désopilantes qui mettent en valeur des personnages subtilement croqués. »
© Armelle Barguillet Hauteloire, Le sens de la fête de Tolédano et Nakache, La plume et l’image, 9 octobre 2017
(N’arrivant pas à commenter votre billet, chère Armelle,
je vous ai envoyé un message qui ne semble pas non plus être arrivé à bon port. J’espère que cet emprunt à votre site sur le 7e art ne vous dérangera pas.)
Commentaires
C'est vrai que ce n'est jamais méchant et ça c'est agréable.
après avoir lu le billet précédent, j'ai regardé la bande annonce :-)
deux fois :-)
@ Aifelle : A souligner, en effet.
@ Adrienne : Ah bien, et tu as ri ? souri ?
J'ai bien aimé :
« Jean-Pierre Bacri compose le plus beau grognon de sa longue carrière de grognon. » (Samuel Douhaire, Télérama)
@ Fifi : Exactement ! Bonne journée, Fifi.
Cela ne me choque pas du tout Tania. Je suis contente que vous partagiez cette critique d'un film qui n'a pas plu à tout le monde, semble-t-il, mais qui m'a beaucoup amusée.
Merci, Armelle, bon dimanche !