« Sans les livres, nous n’héritons de rien : nous ne faisons que naître. Avec les livres ce n’est pas un monde, c’est le monde qui vous est offert : don que font les morts à ceux qui viennent après eux. »
Danièle Sallenave, Le don des morts
Feuilleter "Le don des morts" en ligne
Commentaires
Erik Orsenna :
- "Les livres protègent contre la montre."
Merci pour cette mise en bouche, en ligne.
Tome deux : "La vie des dons" ?
@ JEA : Du fauteuil 17 au fauteuil 30, quelle distance ?
@ MH : Découvert cette proposition sur le site de l'éditeur, le texte à l'oeil !
S'il n'y avait pas le gène du livre il n'y aurait pas de plaisir...ni de connaissances.
Mais il reste encore pourtant des sociétés dites "primitives" où les traditions orales se perpétuent de génération en génération et où les morts ont une grande importance.
C'est ce que nous ne savons plus faire dans nos sociétés où l'on fait croire à ceux qui naissent qu'ils sont plus vieux que leurs parents tant ils sont noyés sous des flots de littérature électronique.
Bon dimanche Tania
Je partage tout à fait l'avis de Danièle Sallenave, un écrivain que j'aime beaucoup et que j'ai eu le plaisir de rencontrer un jour.
Je vais me procurer le livre dont vous parlez et que je n'ai pas lu.
Bonne journée, entourée de livres ?
@ Gérard : La transmission m'importe, sous toutes ses formes. Ce qui peut lui nuire aussi, c'est le mode de vie, comme vous le montrez. En plus, les familles se dispersent, on se voit, on se réunit moins souvent, à part le petit noyau parents-enfants - et encore.
Sur l'importance des morts et leur place dans notre vie, il y aurait tant à dire, oui, Gérard. Bon dimanche.
@ Bonheur du jour : Merci, un peu de lecture-écriture ce matin, mais le dimanche est aussi jour de rencontres avec les vivants. Bonne journée.
une bien belle citation :)
Belle citation. J'ai visité hier la nouvelle exposition du palais des Beaux-Arts de Bruxelles sur le peintre français Antoine Watteau (né à Valenciennes), mais je n'ai pas eu de coup de coeur. Pas déçu mais pas emballé non plus. Bon dimanche Tania.
@ Niki : Bonne journée, Niki, sous la neige.
@ Un petit Belge : Peu de tableaux, mais de la musique, ai-je lu dans La Libre. Bonne semaine de carnaval.
Oui, les mort.e.s, je les ressens comme plus proches parfois que les vivant.e.s à travers leurs livres. Plus proches de l'âme. Plus calmes. Le temps qui s'est écoulé a transformé leurs oeuvres en pierres précieuses que l'on ne se lasse pas d'admirer, qui vous recentrent, comme diraient les coachs, aujourd'hui.
Bonjour, Euterpe, tu vas mieux ? Si précieuses, oui, ces oeuvres qui nous parlent dans le présent de la lecture.