« Le Paradis. Oui, peut-être. Mais peut-être aussi que c’est bien ennuyeux le Paradis. Deux ans après, la France qui perd de justesse est devenue la France qui gagne, au Championnat d’Europe des nations. Platini marque le coup franc le plus foireux de sa carrière (on dira désormais une « arconada » pour désigner une toile aussi spectaculaire que celle du gardien espagnol). Tout le monde est joyeux, bien sûr. Mais pas aussi joyeux qu’on était triste le 8 juillet 1982. Normal. C’est tellement fort, la mélancolie – un peu comme l’adolescence. Et toutes les choses qu’on a manquées de justesse sont tellement plus grandes que celles qu’on a réussies. » (A la cinquante-sixième)
Philippe Delerm, La tranchée d’Arenberg et autres voluptés sportives
Commentaires
Bonjour Tania,
je te souhaite un agréable samedi.
Bien amicalement
Eva
"Les choses qu'on a ratées de justesse...". Elles laissent plus de souvenirs, c'est sûr, mais de là à dire qu'elles sont "tellement plus grandes",j'ai des doutes.
Un beso de sol hoy.
bonne idée de cadeau, tiens !