Je retrouve un calme
de pierre
plate.
Je ne griffe pas
ce qui me touche.
Je porte, je supporte,
je ne blesse pas,
je suis lisse et douce,
inerte,
comme si le feu
n’avait jamais existé.
Marie-Claire d’Orbaix (1920-1990)
(Jeanine Moulin, Huit siècles de poésie féminine, Anthologie, Seghers, 1975.)