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Fugue

2.
louise glück,averno,recueil,poésie,littérature anglaise,etats-unis,perséphone,vie,mort,âme,enfance,culture,prix nobel de littératurePuis, mon âme apparut.
Qui es-tu, demandai-je.
Et mon âme répondit,
je suis ton âme, ce charmant étranger.

7.
J’ai posé le livre. Qu’est-ce que l’âme ?
Un drapeau hissé
trop haut sur le mât, si tu vois ce que je veux dire.
Le corps
se tapit dans le sous-bois comme dans un rêve.

13.
Dans l’ombre, mon âme me dit
je suis ton âme.

Personne ne peut me voir ; seulement toi –
seulement toi peux me voir.

Louise Glück, Fugue (extraits) in Averno

Commentaires

  • en lisant ce poème je pense à un essai que je viens de lire
    Les débuts de Claire Marin une philosophe assez jeune, j'ai beaucoup aimé et je trouve que ce poème se marie bien avec son propos

  • Comment ne pas aimer ces extraits ! Merci pour ce partage. J'ai noté cet auteur dans mes listes de lecture pour la chercher à la médiathèque ensuite parfois pour la poésie, j'achète, car je trouve que la poésie ne peut se lire en temps limité...

  • @ Dominique : Je ne connais pas cette philosophe et ta remarque me surprend, la poésie me semblant d'un autre ordre. Curieuse d'en lire plus chez toi au sujet de Claire Marin.

    @ Manou : Le recueil est mince et j'ai pu le garder six semaines d'affilée, ce qui m'a permis de le lire à l'aise.

  • En fait, je trouve l'ensemble inégal. Lorsque tu as parlé d'Averno, j'ai fait des recherches de ces textes, parfois peu chaleureux, souvent atypiques, mais beaucoup de poèmes sont plats..
    Pardon, on sent, on adhère ou pas.

  • Sublime extrait, je suis particulièrement touchée, peut-être parce que je suis en train de lire un livre témoignant de l'accompagnement des morts et des vivants par une femme rabbin... Que de belles lectures, nous avons de la chance. Bises. brigitte

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