« Les jours suivants n’ont été qu’une longue conversation ininterrompue. Du matin au soir et du soir au matin, au petit déjeuner, à l’atelier, dans l’obscurité de ma chambre ou à la faveur de nos balades en forêt, Colette et moi ne parlions que d’amour. De ses promesses, de ses dangers. De ses ravages
Colette avait été amoureuse. Follement. Dangereusement.
Ces mois passés aux côtés de Mlle Véra, entre cours de diction, de maintien, promenades au bois de Boulogne et essayages de robes et de bijoux, avaient fait d’elle une courtisane de haut vol. Elle avait rejoint le cercle fermé, décrié mais si divertissant des grandes horizontales. »
Anne-Gaëlle Huon, Les Demoiselles
Commentaires
Etre amoureuse est toujours un danger, danger de se perdre. Mais c'est si délicieux!
Qu'ajouter ?
Les "grandes horizontales" avaient beau coucher à tout va, l'amour restait leur grande affaire.!
Le roman le montre aussi.
"Les grandes horizontales" ! joliment dit.
Je trouve aussi.