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Frankie

penda diouf,pistes,sutures,théâtre,littérature française,récit de vie,namibie,histoire,culture,colonisation allemande,afrique,frank fredericks,hendrik witbooi« Est-ce à ce moment que mon voyage a commencé ? Lorsque Frankie, sur la ligne de départ, réagissant à l’appel de son nom, lève la main et salue la foule d’un air humble, digne, sans cette assurance toute américaine de celui qui sait qu’il va pouvoir ralentir avant la ligne d’arrivée tellement il domine la discipline. Il ne fait pas le show, non. Il est là pour se battre. Il est là pour allonger ses jambes, happer la piste, grignoter petit à petit l’espace qui le distancie de l’Américain Carl Lewis, du Barbadien Ato Boldon ou du Canadien Donovan Bailey. C’est gagner centimètre après centimètre son droit à monter sur le podium, même en deuxième position. C’est courir, le plus vite possible. »

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Commentaires

  • Moi qui ai tant couru, je comprends. Pas de projet autre que courir comme on peut. Chaque minute est un voyage, métaphore de nos existences....

  • A ces JO d'Atlanta, en 1996, Frankie F. termina deuxième au 200 m et aussi au 100 m. J'imagine que tu parles de la course de la vie plutôt que de la course à pied. Bonne journée, Anne.

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