« Je fume et j’observe. Je vois les ciels gris, les oiseaux qui gazouillent tout là-haut, les toits bas des maisonnettes du quartier, toutes aussi petites. La mangeoire du pigeonnier chez le voisin, fabriquée de travers avec des bouts de bois. Soudain, toutes les images ressurgissent. Lentement, dans des couleurs vives. Je n’arriverai jamais à me les sortir de la tête.
Prends une profonde inspiration. Reste calme.
Garder des secrets, ce n’est pas difficile, c’est les supporter jour après jour qui est insupportable. »
Griet Op de Beeck, Bien des ciels au-dessus du septième
Commentaires
Certsins secrets qu'on ne trahit pas, qu'on garde en soi, vous rongent, vous obsèdent; c'est vrai. Je le sais.
Certains (correction)
Voilà qui est confirmé... Bon dimanche, Anne.
Insupportable est peut-être un mot trop fort dans la plupart des cas, mais, comme le dit Anne, on y revient régulièrement, parfois avec un malaise profond.
(la mangeoire fait de bouts de bois m'est familière;-))
Faite, pardon
Le personnage du roman aspire à se délester du poids de ce secret, mais les années de silence n'arrangent rien.
Je retiens l'épigraphe qui est très fort « Peut-être que lorsque nous voulons tout avoir, c’est que nous sommes dangereusement près de ne rien vouloir » (Sylvia Plath)
Merci.
En effet - merci de le souligner, Zoë.