[...] Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d’eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l’Idylle a de plus enfantin.
L’Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre ;
Car je serai plongé dans cette volupté
D’évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon cœur et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.
Charles Baudelaire, Paysage (Tableaux parisiens)
Constant Montald, Bord de rivière, 1913
Commentaires
la nature se fait voix symphonique et reussit a nous y plonger dans ses plus hautes profondeurs !
Merci, Zeggane, bienvenue.
vous etes bien gentille ,merci
Depuis combien de temps n'avais-je pas relu un poème de Baudelaire ! Merci ! Bonne journée.
Bonne journée, Marie.
C’est très beau...
N'est-ce pas ? Je vais jeter un œil du côté de vos livres et films.
Merveilleux accord entre cet étrange tableau de Montald et le poème de Baudelaire. Belle alchimie. Et ce tableau- là me plaît!!!
Merci de me transporter dans ce rêve bleu...
Avec plaisir, Anne, à bientôt.
Tu as su trouver le poème qui correspondait au tableau. Ils semblent être faits l'un pour l'autre.
Merci pour ce cadeau Tania !
Que de merveilles quand on rouvre "Les fleurs du mal" !
C'est toujours un plaisir de lire Baudelaire ( mon poète préféré) :-)
Alors, rêvons avec lui, Maggie, et à son inoubliable "invitation au voyage".
je crois que jamais on ne peut se lasser de Baudelaire
Nous sommes d'accord.
L'accord est parfait entre poème et tableau. Je crois que je vais ressortir mon exemplaire des "fleurs du mal".
A redécouvrir chaque fois, tant les images de Baudelaire sont fortes et originales.
C'est LUMINEUX, merci Tania. brigitte
Avec plaisir, Brigitte. N'est-ce pas toi qui avais déjà montré cette peinture ?
Avec plaisir, Brigitte. N'est-ce pas toi qui avais déjà montré cette peinture ?