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Comme un agneau

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« Peut-être que, si j’avais été plus fort, plus intelligent, j’aurais nagé jusqu’à un autre rivage et j’aurais essayé de vivre une autre vie, autrement, différemment. Mais pour les garçons comme moi qui ont toujours peur, qui ont vécu dans le tout et qui n’ont tout à coup rien, on retourne comme un agneau vers son prédateur. »

Nathacha Appanah, Tropique de la violence

Commentaires

  • Pauvres enfants victimes, c'est affreux, et ils sont nombreux même dans nos pays dits civilisés, les traces de leurs blessures sont indélébiles ! Bises Tania. brigitte

  • @ Aifelle : Un garçon trop désarmé, trop naïf, trop seul sans doute.

    @ Plumes d'Anges : Oui, Brigitte, c'est affreux et révoltant. Bonne après-midi !

  • Tu me dis avoir un temps "frisquet" chez toi , pourtant tu es sous les tropiques : oublies en la violence pour n'en retenir que la chaleur. Merci de ta visite.
    Chinou

  • Ah ... c'est terrible ce que la solitude peut rendre les jeunes vulnérables, elle les expose à toutes les influences !! Et ce danger se retrouve dans toutes les classes sociales.

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