Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Désormais

Spilliaert Le poète dans la forêt vu de dos.jpg« Désormais il veut voir. Il veut savoir. Il veut connaître. Il ne se tiendra plus à l’écart comme sa mère d’abord en avait décidé, pour des raisons connues d’elle seule, comme son propre instinct ensuite le lui dictait. Désormais il veut suivre d’autres voies que celles empruntées par des reptiles ou des quadrupèdes. Il veut se frotter à ses semblables. A compter de ce jour il ne refusera plus leur compagnie, et même il la recherchera, et cela ne changera pas jusqu’au crépuscule de sa vie où sans doute alors il aura fait le tour de ce qu’ils sont et de ce qu’il est et jugera bon de s’en détacher et où de nouveau il aspirera à la solitude qui est au final la seule certitude et l’unique vérité sur lesquelles l’homme peut se reposer. »

Marcus Malte, Le garçon

Spilliaert, Le poète dans la forêt, vu de dos (vers 1935)

Commentaires

  • J'ai de plus en plus de curiosité à l'égard de ce "Garçon". Il va falloir que je prenne mon tour à la bibliothèque.

  • En général, je ne me précipite pas sur les prix littéraires, je laisse passer un peu de temps. Mais il m'attendait sur la table des nouveautés à la bibliothèque.

  • Le poète, seul...il a jugé bon de se détacher pense Spilliaert.
    La solitude, oui.
    Bonne soirée Tania.

  • Le garçon vit tout un temps dans les bois, les quitte, s'y réfugie... Ce Spilliaert m'a semblé en correspondance, et aussi avec la poésie (on en lit beaucoup dans le roman). Bonne soirée, Colo.

Écrire un commentaire

Optionnel