« Ce fut seulement en rencontrant Max et ses amis que je compris, avec une joie féroce, que c’étaient les gens que j’avais cherchés toute ma vie : ma tribu perdue.
A mes yeux, c’étaient des êtres fabuleux, magiques, bourrés de talent. Ils ne pouvaient mal faire. Si, dans les moments d’angoisse, il m’arrivait de me demander pour quelle raison ils pouvaient bien vouloir fréquenter un péquenaud comme moi, je bannissais toujours très vite cette pensée. Il faut savoir se protéger soi-même, surtout quand on est jeune. Certes, il y avait le fait que je possédais une voiture, mais même aujourd’hui (plus par entêtement que par naïveté), je refuse de croire qu’ils s’intéressaient à moi uniquement à cause du rôle qu’ils espéraient me voir jouer dans leur sinistre et dangereux complot. »
Chris Womersley, La compagnie des artistes
Commentaires
mais pourquoi une joie "féroce"? je me demande quel mot il y avait dans l'original.
Je ne peux pas t'aider pour l'original. Mais tu peux entendre Womersley à propos de son roman ici : https://scribepublications.com.au/explore/video-audio/cairo