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Paradis sur terre

melandri,francesca,plus haut que la mer,roman,littérature italienne,prison,violence,culture« Ce fut alors que Paolo se mit à enseigner à son fils à ne pas se contenter du monde tel qu’il était, à le vouloir plus juste. A lui parler du philosophe de Trèves qui avait imaginé une société dans laquelle chacun recevrait selon ses besoins, et à laquelle chacun contribuerait selon ses capacités. Un monde où un fils intelligent de paysans pourrait étudier et faire fructifier son propre talent. Tous y auraient gagné : l’individu et la société. Que peut-on vouloir de plus beau, de plus humain ?
Ce serait le paradis sur terre. Sauf que maintenant, en son nom, comme déjà tant d’autres fois au cours de ce maudit siècle, son fils et ses camarades étaient en train de créer un enfer.
Et c’était Paolo qui lui avait appris à le vouloir, ce paradis. »

Francesca Melandri, Plus haut que la mer

Commentaires

  • ça me fait penser à un de mes tout premiers anciens élèves, qui estimait que les fils d'ouvriers devaient devenir ouvriers et que les études supérieures devaient être réservées à une élite dont il faisait partie "de naissance" puisque son père avait sa propre usine...

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