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A la limite

A la limite de la lumière et de l'ombre
Je remue un trésor plus fuyant que le sable
Je cherche ma chanson parmi les bruits du monde
Je cherche mon amour au milieu des miracles

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Un poème commence où la voix s'est brisée
Et je fais mon bonheur en dénouant tes mains
Quand nous nous rencontrons au bord d'une journée
Nouvelle, au bord de l'aube où le ciel nous rejoint

Odilon-Jean Périer

Commentaires

  • J'ai suivi ton lien sur le poète, que je ne connaissais pas. Beau poème sur ta promenade du dimanche.

  • @ Aifelle : Un poète trop tôt disparu, d'une éternelle jeunesse.

    @ Adrienne : Plus de rééditions s'imposent pour le faire connaître.

    @ Maisie : Des poèmes à découvrir aussi sur http://www.toutelapoesie.com/poetes.html/poesie/odilon-jean-perier-r739

  • A la mémoire d’Odilon Jean-Périer

    J’aimerais à lui offrir
    Un peu d’air de la montagne
    Ou la rumeur des rochers quand le gave vient de loin
    Ou cette odeur de sous-bois que l’on nomme le Brésil.

    Mais il ne nous a laissé
    Que son adresse illisible
    Pour nos yeux humains brouillés.

    Il est plus loin que l’étoile qui ne cille même plus.
    Mais peut-être est-il moins loin qu’il ne voudrait bien le dire,
    Et derrière mon épaule
    Il me fait rayer deux mots ou bien m’en inspire quatre
    Et il rit un peu sous cape.

    On sourit de nos faiblesses, nos gaucheries de vivants
    Pour tenter d’aller à lui,
    Alors que lui va partout traversant les mêmes murs
    Avec cette aisance aux lèvres
    Et me tourne ce feuillet tout en me persuadant
    Que c’est la faute du vent.

    (Jules Supervielle in Le Forçat Innocent)Poésie Gallimard

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