« Les vendeurs bibliophiles pur jus – comme Sophie et moi l’étions – sont incapables de mentir. Nos visages nous trahissent immédiatement. Un sourcil arqué ou un coin de lèvre relevé suffit à trahir le livre honteux, et incite les clients futés à demander autre chose. Nous les conduisons alors vers un opus précis que nous leur ordonnons de lire. S’il leur déplaît, ils ne reviendront jamais. S’ils l’apprécient, ils seront clients à vie. »
Mary Ann Shaffer & Annie Barrows, Le Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates
Commentaires
tu crois que ça existe, un(e) libraire comme ça ?
;-)
bonne journée!
Dites-moi, où subsistent-ils les vendeurs bibliophiles pur jus ?
@ Adrienne, @ Christw : Euh...
Tania, je n'ajouterai pas à ton embarras .... autant chercher une aiguille dans une meule de foin :-))
Il doit en exister, dans de petites librairies bien tenues comme tu en connais. Bon dimanche, Aifelle.
Bonjour Tania, il est sûr que le conseil en librairie n'est pas chose aisée surtout quand on entend à longueur de temps le mot "produit" pour qualifier l'objet livre. Chaque fois cela me hérisse le poil. J'ai connu des "vrais" vendeurs bibliophiles, il en reste quelques uns mais ils sont en voie d'extinction.
Ta remarque sur "produit" me rappelle les horribles "objets à recevoir et à produire" des derniers programmes de français dans l'enseignement libre - jargon révélateur d'une époque.