« Nous nous croyons enfermés dans notre corps parce que la limite de notre peau nous semble une clôture, mais nous sommes emplis des autres que nous emplissons à notre tour. Il suffit de se détacher des apparences, rumeurs, brouhaha, cris et murmures, agitation, grands gestes à la surface des relations humaines. Blottis dans le silence, on peut se laisser envahir par la vie. »
Joëlle Gardes, Ouvertures (Virginia Woolf à Cassis, Rochers et Failles)
Commentaires
"Blottis dans le silence, on peut se laisser envahir par la vie." C'est si juste , je le ressens souvent. Ne pas se laisser dériver à la surface des "relations humaines" mais plonger en leur coeur, voila ce qui aide à vivre, notamment dans les moments les plus douloureux.
Et merci beaucoup Tania pour votre commentaire chez Colo."Emplis des autres" , ce titre "sonne" si juste chez vous. Merci encore
Cher Gérard, votre retour ici fait ma joie. Merci d'aimer aussi ce passage.
J'aime aussi cette idée : le besoin de silence pour se retrouver et ainsi retrouver le désir de rencontrer les autres. Au contraire l'excès de relations avec les autres nous les fait prendre en grippe.
Bonsoir, Zoë. C'est ainsi, en effet, vous le dites bien.