« Ayant atteint la soixantaine, van de Velde chercha une formule lumineuse qui puisse résumer le rôle primordial joué par le livre dans sa vie. Selon lui, le livre pouvait stimuler l’homme par son utilité et le séduire par sa beauté, il était « le pain quotidien culturel », notre nourriture spirituelle dans une vie de tous les jours vouée à l’utilitarisme, mais aussi un « monument de la pensée » ».
John Dieter Brinks, Art du livre, fascination de la ligne en tant qu’ornement in
Thomas Föhl, Sabine Walter, Werner Adriaenssens, Henry van de Velde Passion Fonction Beauté, Lannoo, 2013.
Henry van de Velde - cover design of the 1908 Insel edition of Friedrich Nietzsche's Ecce Homo
Photo Michiel Hendryckx / Wikimedia Commons
Commentaires
Les pourvoyeurs de beauté sont les bienfaiteurs de l'humanité, les livres en sont des condensés, extrêmement denses pour certains.
La beauté ornementale du livre me fait songer à la revue Plume, le magazine du document écrit, dont j'ai acheté un numéro en juin dernier:
http://www.plume-mag.com/plume-le-magazine-des-lettres-et-des-ecritures
@ Zoë Lucider : Merci pour ce beau prolongement, Zoë.
@ Christw : Je n'ai jamais vu cette revue, j'y ferai attention à mon prochain passage en librairie (merci pour le lien).
Quelle belle phrase.... Comme c'est bien dit, tout ce qu'est un livre.... Merci. Bonne journée.
Heureuse que cet extrait vous parle. Bonne journée.