« Comme le savaient les architectes de Gilead, si l’on veut instituer un système totalitaire efficace, ou n’importe quel système, d’ailleurs, il est nécessaire d’offrir certains bénéfices et libertés à tout le moins à une poignée de privilégiés, en échange de ceux que l’on abolit. »
Margaret Atwood, La servante écarlate
Commentaires
Les loups sont une poignée mais les brebis sont nombreuses.
Le mur gris totalitaire, l'écarlate de la révolte (le petit chaperon rouge?) et le bleu de la liberté... belle couverture !
quelques-uns peuvent aboyer, la caravane des autres doit passer ou trépasser...
@ MH : Merci pour la lecture de cette couverture, MH. Intéressant de voir tout ce que les illustrateurs ont proposé, en V.O. et en V.F. C'est tellement plus riche que les images annonçant le film de Schlöndorff (que je n'ai pas vu). Adaptation par Harold Pinter - à voir ?
@ JEA : Et la plupart aux abois...
Moi je préfère le système d'échange local!
@ La bacchante : Voilà qui ne manque pas de Sel !
Cette "poignée", enchantée, et qui se rira des autres...
On toujours érigé un peu partout des "murs de la honte", des remparts des châteaux aux frontières des pays riches qui se défendent contre les "hordes" d'immigrés venant des pays pauvres.
Nous vivons dans une sorte de "système totalitaire" qui fait passer les "marchés" avant la vie des hommes!
Avec "la servante écarlate" il me semble que Margaret Artwood a "symbolisé" à l'extrême les relations qui existent dans notre monde.
Je pense que je vais me précipiter sur ce livre .
Comme il est agréable d'avoir des "défricheuses" telles que vous. Merci Tania une fois de plus .
..on A toujours érigé....
@ Colo : Comment en sortir ? Espérons qu'il y ait d'autres voies que la violence.
@ Gérard : "Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts." (Isaac Newton) - une citation qu'on ne répétera jamais assez. Ce qu'il nous reste de démocratie viendra-t-il à bout de ces abus ? Bonne lecture, Gérard (un monde "désenchanté", vous êtes prévenu).