Pause en poésie / 3
Le pin, l’olivier, les veines de l’ombre,
Et quelque pensée trop nue à saisir…
Le vent, miel amer. Un caillou qui tombe.
Le cœur spacieux et sans désir.
Robert Vivier, Halte dans l’île, Corfou, 1936 (Tracé par l’oubli, 1951).
Commentaires
Cette balade poétique est bien agréable et une jolie découverte
Photo magnifique pour accompagner des vers un peu énigmatiques.
Sans désir; cette sensation de paralysie quand il fait trop chaud, même à l'ombre d'une île, d'un pin, ou...
Que c'est joliment dit, que la photo est belle.
C'est le genre de photo d'arbre que j'aimerais tellement faire mais je n'y arrive pas...c'est exactement l'illustration des "veines de l'ombre" ! Très beau poème.
C'est le genre de photo d'arbre que j'aimerais tellement faire mais je n'y arrive pas...c'est exactement l'illustration des "veines de l'ombre" ! Très beau poème.