« Le tempérament, c’est l’apprentissage d’un style de relation. C’est une sorte de « goût », c’est ce « goût du monde » que l’on acquiert très tôt dans la vie. Il y a des gens qui goûtent le monde de manière amère, d’autres qui le goûtent de manière sucrée ; il y a des goûteurs tristes, des goûteurs accueillants et des goûteurs hostiles. Et ce « goût du monde » explique nos réactions souriantes ou méfiantes, intellectuelles ou désespérées. Ce goût de monde est une empreinte très précoce. »
Boris Cyrulnik, Je me souviens…
Commentaires
Bonjour, Tania la Bruxelloise. On se sent bien chez vous, au milieu des livres... Ce goût du monde, quelle belle expression, qui recouvre une profonde vérité de l'intérieur de soi telle qu'on peut la déceler chez nous mais aussi chez les autres. Quels apprentissages se sont mal déroulés pour que certains goûtent le monde avec dégoût ?! J'en connais. Ils perdent leur vie plutôt que la vivre.
Amicalement
Il est assez effrayant de penser qu'à notre insu et pour toujours, dès notre enfance, se détermine cette plaisante ou difficile relation avec le monde...
Ton illustration est fort belle, et invite aux plaisirs...le thé est prêt?
@ Sophie : Bienvenue, Sophie. Comme Colo, je m'interroge sur notre part de liberté dans ce rapport au monde. J'irai faire un tour chez vous, où il y a matière à réflexion.
@ Colo : Bien sûr ! Le samovar est réduit à sa fonction décorative, mais la bouilloire électrique fait merveille. Thé vert ou thé noir ?