« D’ordinaire, les Toltecs, les Olmecs et tout ça lui foutaient la frousse, jusqu’à ce qu’il lise un vieux livre maya, le Livre de l’aurore de la vie :
Les premiers êtres humains rendirent grâce aux dieux :
– Ah vraiment, deux fois, trois fois merci
de nous avoir donné forme. De nous avoir donné
cette bouche, ce visage.
Nous parlons, nous écoutons, nous nous émerveillons.
Nous nous mouvons… sous le ciel.
Merci mille fois ? C’était chic de leur part. En plus, là où nous, nous voyons les Pléiades, les Mayas voyaient quatre cents garçons. Les ciels à l’époque étaient donc si clairs ? Pour les Grecs, compter sept sœurs était la routine ; en compter neuf, la perfection. Peut-être les 391 autres étoiles s’étaient-elles perdues dans les brumes de la Méditerranée. Par une belle nuit de noroît, lui-même ne voyait plus que cinq ou six Pléiades, au lieu des sept de son enfance. »
Annie Dillard, L’amour des Maytree
Commentaires
Merci aussi et surtout de nous avoir donné des yeux pour admirer le ciel, si étoilé, de la Méditerranée. Quel bel extrait, merci!
Merci d'être passé sur mon blog, il y a beaucoup à lire chez toi,
je reviendrai, bises.
Merci surtout de nous avoir donné un cerveau pour le faire évoluer vers l'intelligence qui s'émerveille de ce que ces ouvertures sur le beau lui envoie ...
Merci aussi pour les petites (ou très grandes;-) fantaisies de Valentine... absolument délicieuses !!
Merci Tania, un délicieuse étoile au ciel des blogs
@ Colo : Tu te rappelles cette belle soirée au télescope ?
@ Ehaa : Bonne lecture.
@ Doulidelle : La capacité à s'émerveiller est un don, oui ! Merci à toi.
@ MH : Ravie que tu apprécies les créations de Valentine.
@ Zoë : Oh ! Merci, Zoë.
Ravie de vous avoir fait rêver...sous mon ciel étoilé!
Merci douce Tania...
@ Valentine : C'est moi qui te remercie, bienvenue sur ce blog, chère Valentine.