« Ce que nous avons intensément désiré finit presque toujours par advenir une fois ; mais telle est l’insatisfaction perpétuelle du cœur que nous ne le reconnaissons pas, ou que ce qui advient ne paraît plus correspondre au rêve qu’on en fit. »
Michel de Ghelderode, Incipit du Jardin malade (Sortilèges et autres contes crépusculaires)
Commentaires
Advient ou n'advient pas, dans l'univers humain le rêve est toujours plus beau que la réalité, surtout quand son jardin délire :-) J'aime bcp ce tableau, très à-propos. Merci !
Comportement malheureusement trop humain ..
Exact.
Le tableau est empli de mystère et fort beau; le prénom du peintre est vraiment Charlet??
Ce texte est à méditer … L’insatisfaction est au bout de nos désirs … Si nous arrivons à les réaliser ces « désirs » et que nous sommes sincères avec nous-même, nous restons déçus … parce qu’ils ne correspondent jamais à nos « rêves » … : c’est la condition humaine …cependant l’insatisfaction est facteur de progrès …
Chère Colo, il s'agit du peintre Franz Charlet (1862-1928) qui a fait partie du groupe des XX. Une notice illustrée sur
http://www.arto.be/CONTENT/FR/02_LEXICON/00_LEXICON_DETAIL.cfm?LEX=1368
Merci!