« Cela va sans doute être douloureux à entendre, mais pour être franc, je n’ai jamais ne serait-ce qu’entraperçu l’importance que je pouvais avoir à tes yeux. Tant mieux d’ailleurs, parce que j’aurais certainement paniqué et fait marche arrière. J’aurais retrouvé de la distance. Ce bout de banquise mental qui devrait toujours séparer l’élève du professeur. Parce que nous ne sommes pas là pour être aimés. Nous sommes là pour apporter, partager et guider. C’est très différent. »
Jean-Philippe Blondel, La mise à nu
Gustave Van de Woestyne, Portrait du professeur Fabrice Polderman, 1919,
huile sur toile, 100 x 68,7 cm, Gand, Musée des Beaux-Arts (MSK)
Commentaires
Merci pour cet extrait qui nous permet d'entrer dans l'ambiance de ce roman.
Avec plaisir, Manou.