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Vastitude

marie gillet,avec la vieille dame,roman,littérature française,fin de vie,accompagnement,aidants,famille,culture« Le lendemain, elle sortit le matin pour aller marcher. Elle monta par le chemin du Manteau avant de redescendre vers la corniche. C’était beau. La mer Bleu de Prusse était sillonnée de larges méandres bleu turquoise et le ciel maintenait fermement sa teinte bleu d’azur pour rester fidèle à sa réputation. Le matin, en ouvrant les volets, elle avait admiré les teintes violettes irisées de rose du ciel de l’aube. Il allait faire beau. Sur la corniche, au port du Manteau, elle s’arrêta pour regarder au loin. Ce qu’elle aimait dans cet endroit, c’était sa vastitude. Elle s’y sentait comme en montagne, elle-même minuscule dans un paysage incommensurable. C’est dans des endroits comme ceux-là qu’elle retrouvait un peu d’allant. Cela avait été pareil quand elle était allée sur les bords du lac entouré de montagnes bleues, là où elle avait rencontré la vieille dame. »

Marie Gillet, Avec la vieille dame

Commentaires

  • Chère Marie, c'est un plaisir de te lire, et de retrouver dans ton roman des lieux que je connais et que j'aime.... en attendant de pouvoir y retourner.

  • Vivement réception du livre, même si pour le moment, un livre d'un "native" m'entraîne dans un tout autre monde; les voyages déclenchés par les livres……………….

  • Les livres sont nos alliés en cette période de confinement.
    "Un livre est une fenêtre par laquelle on s’évade." (Julien Green)

  • Un extrait qui fait tellement rêver là où nous en sommes aujourd'hui .. mais rien n'empêche d'aller relire quelques billets anciens de Marie. La situation ne doit pas être simple chez toi non plus.

  • Courage, Aifelle. A Bruxelles, nous pouvons encore nous promener à deux pour nous aérer, mais certains ne comprennent pas encore qu'il faut garder plus de distance, nous le constatons tous les jours, ce qui risque d'obliger le gouvernement à prendre des mesures encore plus strictes.
    Pour moi, le plus dur est de ne pouvoir rendre visite à ma mère depuis une semaine, même si j'en comprends le bien-fondé.

  • Je lis son livre qui est poignant, d'une si belle écriture aussi. Comment un grand éditeur ne l'a pas publié.
    Merci d'en parler... A moi de suivre votre exemple. Cordialement

  • Bienvenue, Durgy. J'irai faire un tour chez vous pour lire vos impressions.

  • Merci Tania de déposer ici les belles lignes de Marie qui nous ouvrent, nous font respirer. Nous sommes avec elle sur le bord de la corniche.....

  • Oui, cela fait du bien de s'y promener en pensée, j'espère que tu peux aussi te balader un peu là où tu es.

  • Quel plaisir de te retrouver ici, la bacchante !

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