« Ne faisant pas un film à thèse, Greta Gerwig ne s’appesantit pas sur le malheur de ses héroïnes, préférant retenir leur intelligence et leur compréhension aiguë de la société dans laquelle elles vivent plutôt que d’en faire des victimes. Les hommes qui les entourent ne sont pas des adversaires, ils n’en ont ni la force ni l’envie. Tous un peu las du rôle social qu’ils sont censés tenir, ils sont plutôt des complices se maintenant en retrait d’une énergie qui les dépasse. Et cette vitalité féminine illuminant un monde guindé est d’abord affaire d’enthousiasme et d’allégresse, élans superbement portés par les actrices et que la cinéaste impulse dans une mise en scène aussi véloce qu’élégante. »
Marcos Uzal, « Les filles du Docteur March », Le rêve est hardi, Libération, 30/12/2019.
Photo Allociné
Commentaires
Une bien jolie critique de ce film, j'en aime la bienveillance. Nous avons besoin par les temps qui courent de films habités par l'élégance, cela peut semer des graines et donner des idées... Bises. brigitte
Oui, j'ai aimé le ton de cette critique et cette belle formule : "affaire d’enthousiasme et d’allégresse". Bises.
Oh oui à l'élégance, à la vitalité, à la joie. Il suffit d'aller ailleurs pour voir combien nous sommes enclins en France à râler sans savourer les petites joies…………….Voilà me semble- t-il un film sain!
bon Week-end, ici, nous déjeunons dehors et ça fait du bien!
A voir en famille, assurément ! Oh, ce déjeuner dehors me fait envie, ici l'hiver bat encore son plein. Bon week-end, Anne.
Une critique d'y donne envie d'aller le voir. C'est agréable qu'elle soit dans la nuance.
Très agréable, oui, je retournerai lire les critiques de Marcos Uzal.
Ah... j'ai bien envie, donc, d'y aller, de le voir revisité par d'autres yeux...
J'espère que tu le trouveras à l'affiche dans un cinéma près de chez toi. Bonne après-midi, Edmée.
Belles analyses. Je lirai l'article après avoir vu le film :-)...
Bon cinéma, Maggie.