« Si Hitchcock filmait les scènes d’amour comme des meurtres, Burkhard photographie le corps comme un sculpteur ou comme un arpenteur. Tel un Gulliver au pays des géants, il trouve ainsi des angles qui semblent ineffables et qui, en décalant ce que nous voyons agissent sur notre regard en le transformant. »
Johan-Frédérik Hel Guedj, Burkhard et la vie sur papier, L’Echo, 9/1/2020
© Balthasar Burkhard, Torso, 1984, 222 x 125 cm, Coll. Rodolphe Janssen
Commentaires
L'artiste oui, dirige notre regard, aimante notre réflexion!
N'est-ce pas ?
Impressionnante cette photo et cette posture du corps.
Quel jeu d'ombres et de lumière !
C'est vrai que l'on voit une sculpture. Par les tons aussi, quelque chose de minéral, intemporel.
Oui, d'intemporel. Cette photographie me rappelle des statues antiques, des corps sculptés avec des parties manquantes, à la manière de Rodin par exemple. Merci, Marilyne.
MAGNIFIQUE propos, les mots sont choisis et ajoutent de la grâce à la grâce...
SUPERBE photo, il est effectivement maitre en noir, blancs et autres dégradés, il a l’œil sur le corps et l’œil sur la posture...
Quel cadeau, merci Tania. Bises du dimanche. brigitte
Merci pour ton enthousiasme, Brigitte, bonne soirée.
Oui, photographier comme un sculpteur, c'est exactement cela. Pour une ligne plus pure, les bras ont été évincés. C'est parfait. Merci Tania et belle fin de journée.
Bonne soirée, Claudie. Une grande pureté, oui !