« La seconde moitié du XXe siècle s’ouvre sur la prédominance de l’abstraction, dans laquelle les thèmes traditionnels et les formes nettes de la nature morte n’ont plus leur place. Certains artistes en arrivent toutefois à se servir du genre comme d’un prétexte. C’est notamment le cas très particulier de Fernando Zóbel (1924-1984) chez qui la dissolution des formes conserve encore l’écho poétique des motifs propres à la nature morte. La recherche de la beauté dans la quiétude et l’ordre qui caractérisent Zóbel avait sa correspondance logique dans la disposition sereine des objets que les peintres de natures mortes cultivaient depuis des siècles. »
La nature morte espagnole, Guide du visiteur, Bozar, Bruxelles, 23 février > 27 mai 2018
© Fernando Zóbel, Nature morte en rose, 1968, huile sur toile, Collection particulière, New York
Commentaires
j'ai aussi photographié cette toile, je la trouve très belle!
(mais je ne suis pas satisfaite de la qualité de ma photo, les couleurs ne sont pas celles du tableau)
Des couleurs lumineuses et d'une grande délicatesse, j'ai aimé cette toile mystérieuse.
Beaucoup de douceur cette toile. J'aime beaucoup l'abstraction quand elle n'est pas que cela, qu'elle s'inspire directement d'une forme de figuratif. Comme les paysages de Zao Wou-Ki. Un écho poétique, quelle jolie expression tout-à-fait adaptée.
Tu me fais découvrir ce peintre, merci. Écho poétique, oui, et je vois que le flou est présent dans nombre de ses toiles.
Je te souhaite une journée pleine de douceur, comme cette toile!
@ Marilyne : Ravie que cette douceur t'enchante aussi.
@ Colo : Je n'avais jamais rien vu de lui. Merci, Colo, belle journée.