« J’ai commencé à tirer. J’ai tiré et tiré jusqu’à perdre le compte du nombre de coups de carabine que j’avais tirés et l’odeur de poudre m’excitait de plus en plus, jusqu’au moment où je me suis mis à pleurer. Jusqu’au moment où j’ai jeté la carabine par terre et je me suis mis à pleurer comme je n’avais jamais pleuré, enlaçant l’oncle Federico. Nous étions là, serrés l’un contre l’autre sous la pluie et les chênes, sachant l’un comme l’autre qu’il était impossible d’oublier tout ce que j’avais entendu. »
José Carlos Llop, Le Rapport Stein
Commentaires
oh! ça se dégrade ;-)
âmes sensibles s'abstenir?
Ames sensibles ne pas s'abstenir ;-)
J'en suis à la moitié, enchantée. Je me disais en lisant hier soir que connaître les quartiers, l'histoire des noms de famille d'ici, les contextes apporte encore plus à ce court roman fabuleux. Je peux déjà te dire muchas gracias!
Ah, bien contente de ta réaction, chère Colo. Quartiers et noms, j'imagine bien qu'ils parlent beaucoup plus aux Mallorquins et c'est vrai que c'est gai, dans un roman, de reconnaître un décor, un endroit, une ville. Bonne soirée.
Lu !
Quel plaisir.
Merci Tania de cette recommandation/découverte.
Je relirai d'autres LLop c'est certain !
Plaisir partagé ! Merci.