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Saisons

shibasaki,tomoka,jardin de printemps,roman,littérature japonaise,maison,voisinage,nature,culture« Avant, elle croyait que les arbres, c’était juste au bord des routes, dans les parcs et dans les montagnes à l’horizon, alors de voir que les saisons existaient aussi dans une maison, ça l’avait étonnée. Surtout que ce jardin, on ne le voyait pas de la rue, il n’y avait que les propriétaires et les locataires qui profitaient des saisons. La vie, ce n’était pas juste vieillir, c’était aussi grandir, fleurir, et si l’hiver les branches se dessèchent, ensuite les bourgeons repartent. Elle n’avait jamais eu d’animal, alors ça l’avait surprise de s’apercevoir que, dans son espace de vie, d’autres êtres vivaient indépendamment de sa volonté à elle. »

Tomoka Shibasaki, Jardin de printemps

Commentaires

  • Des jardins privés, propres à l'admiration, la réflexion, un peu égoïstes, comme les patios intérieurs, les jardins de cloîtres...
    Joli extrait, merci.

  • Je n'étais pas très tentée hier, mais avec des extraits comme celui-ci, il est possible que je change d'avis !

  • @ Colo : Les jardins en intérieur d'îlot, invisibles de la rue, sont si précieux en ville.

    @ Aifelle : Le bonheur de suivre les saisons de ses fenêtres. (Ce roman m'a été gentiment envoyé, je le transmets volontiers à qui me fera signe.)

  • Je joue souvent à la curieuse lorsque je vois une petite cour intérieure et ose parfois en franchir la grille afin de découvrir ce qui se cache dans ces "jardins secrets"

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