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Le poète allongé

« Quel beau, charmant et singulier tableau que Le poète allongé de 1915 (peint donc en Russie, tout de suite après le départ de Paris) ! Le cheval et le porc, devant l’isba, évoquent Rousseau (que Chagall aime beaucoup), oui, mais le poète aux mains réunies comme celles des gisants des anciens sépulcres, sa tête sur son veston posé dans l’herbe, près de son chapeau, ses pieds en de fastueux souliers, tout cela, d’où est-ce venu, comment ?  

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Marc Chagall Le poète allongé Huile sur toile © Collection particulière

Chagall s’est-il peint là en « poète » comme il fut dit ? Je ne sais. Mais le visage, où il n’y a rien qui me propose une ressemblance, et la silhouette, me font songer à des photographies de Paul Eluard, …, que Chagall ne devait rencontrer que dix ans plus tard, et qui, bien plus tard encore, allait trouver dans sa peinture une inspiration radieuse. »

André Pieyre de Mandiargues, Chagall, Maeght éditeur, Paris, 1974.


 

 

Commentaires

  • ah si André Pieyre de Mandiargues se pose ces questions aussi, je me sens moins seule ;-)
    (je suis comme ces enfants à qui il faut des tas d'explications sur le pourquoi et le comment :-))

  • @ Adrienne : C'est gai, les questions, non ? Si précieuse, cette part d'enfance qui interroge ou s'émerveille. Pourquoi un ciel lilas ? Pour répondre au vert ? Pour entrer dans le monde du rêve avec le poète ?

    @ Dominique : Je ne le connaissais pas non plus et il me plaît beaucoup.

  • @ Aifelle : Merci, Aifelle. Nous avons eu un beau dimanche printanier sur les chemins de campagne, c'était délicieux.

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