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yates,richard,un destin d'exception,roman,littérature américaine,1944-1946,seconde guerre mondiale,armée,art,mère,fils,culture« « Nous sommes différents, Bobby », expliquait-elle à son fils, qui n’avait cependant jamais eu besoin d’explication. Peu importait la ville : il était toujours l’unique nouveau, l’unique pauvre, l’unique enfant dont la maison empestait le moisi, les excréments de chats où la pâte Plastiline, et dont le garage faisait office de statuaire. L’unique garçon sans père.
Pourtant, il lui vouait un amour romantique et il avait une foi quasi religieuse dans sa bravoure et dans sa bonté. En s’en prenant à elle, le propriétaire, l’épicier, le charbonnier et Georges Prentice devenaient ses ennemis personnels : il était son allié, son protecteur face au matérialisme grossier et brutal du monde. Il aurait volontiers cherché toutes sortes de manières d’offrir sa vie pour elle, mais c’était d’un genre d’aide bien différent dont ils avaient besoin, d’un genre moins mélodramatique, et cette aide-là, elle ne venait pas. »
 

Richard Yates, Un destin d’exception

***

Deux mois plus tard que prévu, je m’envole enfin pour d’autres horizons. Aussi ne vous étonnez pas d’un léger décalage de saison dans le florilège programmé pour les jours qui viennent.
Je vous l'avais préparé au début du printemps - et ce n'est pas encore l'été. 

Prenez bien soin de vous.

Tania

Commentaires

  • Un "destin" retardé mais pas manqué donc...le printemps est patient!
    Bon vol, un beso.

  • @ Adrienne : Merci, Adrienne, c'est un voyage très attendu.

    @ Un petit Belge : Dans ce cas, bon week-end par ce beau temps.

  • Me voilà perplexe Petit Belge: "rien de particulier à commenter"....est-ce un signe de ralliement? Un message aux colombophiles? Le signal de Botrange y est-il pour quelque chose?
    Ou peut-être simplement un trait d'humour belge qu'une demi étrangère a du mal à comprendre...
    Bon weekend à vous.

  • Pour écarter le mot "providence" devenu tabou ? accrocher avec de l'exceptionnel ? Choix de l'éditeur, je suppose, plutôt que de la traductrice.

  • Cet extrait me fait penser au récit de Richard Russo sur sa propre mère. Très bon voyage Tania, avec du soleil j'espère.

  • @ Aifelle : Le soleil devrait être au rendez-vous, et l'amitié certainement. Merci & bon dimanche, Aifelle.

    @ Margotte : C'est gentil, Margotte, bonne journée.

  • je ne connais pas ce roman-ci de cet auteur, dont j'ai tout de même un roman dans ma pal (je finis par être gênée d'écrire cela, je ferais mieux de les livres tous ces livres) -
    bon voyage, cela fait du bien de s'envoler vers d'autres horizons

  • Chère Tania, j'ai déserté la blogosphère pour cause de voyage, j'y reviens quand vous en partez. Bon voyage. Enjoy!

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