« Il n’y a guère qu’un peintre, il n’y a guère qu’Utamaro, qui raconte avec du dessin et de la couleur, la vie privée de jour et de nuit de ces femmes. »
Edmond de Goncourt, Utamaro, le peintre des maisons vertes
Utamaro, Les douze heures des Maisons vertes : L’heure du Rat
Ōban, 36,5 x 24,1 cm ; fond jaune et application de laiton en poudre
Vers 1794 (Kansei 6)
Utamaro hitsu
Tsutaya Jūzaburō
Kiwame
Inv. 1, provenance E. Michotte, achat 1905
L’heure du Rat correspond plus ou moins à minuit. C’est le moment où le silence tombe sur le Yoshiwara, si animé jusque-là. Debout, la courtisane a revêtu sa tenue de nuit pour rejoindre son client au lit, tandis qu’une shinzō replie soigneusement la robe qu’elle portait auparavant pour assister au banquet. (Notice MRAH)
Commentaires
Bonsoir Tania,
Merci de me permettre de découvrir un artiste que je ne connais pas!
Je te remercie également de ta visite et de ton adorable commentaire, je suis très touchée!
Agréable et belle soirée
Comment dit-on l'heure du matin où le bruit revient?
vie privée de femmes parfois privées de vie...
@ Kenza : Tout le plaisir est pour moi. Bonne soirée, Kenza.
@ La bacchante : L'heure du Dragon peut-être ?
@ JEA : La formule est parfaite, merci, JEA.
Je verrai demain matin si cette appellation convient.
On pense évidemment au beau film " Epouses et concubines" et on admire la magnifique gravure. Quelle grâce dans ce dessin et quelle soumission dans l'attitude de la domestique. Confondant.
Bonne journée Tania. Vous nous faites toujours découvrir tant de merveilles.
@ Armelle B. : Merci, Armelle. J'ai lu chez vous un billet très intéressant sur la lecture, que j'ai commencé à commenter. Le beau temps soudain m'a gardée dehors toute la journée, d'autant plus que le retour de la pluie est annoncé pour demain, mais je ne vous oublie pas.