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Comme du ciel

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Si la vie est immédiate et verte au bord des étangs, pour la rejoindre, il nous faut d'abord rejoindre ce qui en nous est comme de l'eau, comme de l'air, comme du ciel.

 

Christian Bobin, Souveraineté du vide, Fata Morgana, 1985.

 

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P.S.
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Commentaires

  • Quelle belle phrase, je la garde.
    Merci pour le relai-info-MSF
    Ciel bleu et soleil chez moi aujourd'hui, besos.

  • Cher Colo, impossible de laisser un commentaire sur ton blog, je te le laisse ici... des pastilles contre la douleur, l'idée est géniale, interpellante et le site vaut le détour, merci.

  • ** MH, merci...et oui, il semble que mon hébergeur, Blogger, soit devenu incompatible avec Explorer...par contre Tania me signale qu'avec Google chrome, aucun problème. Firefox marche bien aussi. Désolée!

  • @ Colo : En la relisant, il me revient tout à coup ce passage dans "Une vie" de Maupassant : "Jeanne, tenant le bordage d’une main, un peu étourdie par le bercement des vagues, regardait au loin ; et il lui semblait que trois seules choses étaient vraiment belles dans la création : la lumière, l’espace et l’eau."

  • Jeanne a raison, l'espace, la lumière, l'eau sont souverains mais Bobin se contredit : ce vide-là ne se joint pas, c'est pourquio il est souverain.

  • Tu me rappelles des lectures anciennes, quand Bobin était encore assez confidentiel. Je préfèrais le Bobin de cette époque-là à celui d'aujourd'hui.

  • @ MH : Tout ce qui nous dépasse...

    @ Fifi : Le ciel au-dessus de Bruxelles - merci.

    @ Aifelle : Comme je ne l'ai plus lu depuis "Le Très-Bas", je ne pourrais comparer. Sa bibliographie s'est fameusement étoffée depuis. Tu as lu "Autoportrait au radiateur" ?

  • Oui, je l'ai lu. Et puis après j'ai abandonné, j'ai trouvé qu'il tournait en rond. Dans une interview je l'ai entendu dire lui-même qu'à une certaine époque il s'était éloigné de sa vérité et qu'il avait mis de la complaisance dans ses écrits. J'ai trouvé le propos très honnête et courageux, je me dis souvent que je devrais refaire une tentative avec un des derniers.

  • @ Aifelle : Merci pour ta réponse, quelqu'un m'en avait parlé avec émotion. Il y a tant d'éléments qui entrent en ligne de compte dans la rencontre avec un écrivain. Comme toi, je ne lui fermerai pas la porte.

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