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La maison du lac

« Cette maison qui s’intègre de façon harmonieuse au paysage est une bénédiction. Elle se fond avec le lac et offre une parfait continuité entre l’intérieur et l’extérieur. Je n’ai jamais habité un lieu si transparent. Bois clair, teintes pâles qui augmentent le volume des pièces, multiplication des sources d’éclairage. Le blanc de la neige se prolonge partout dans les pièces. Ce pourrait être désagréable étant donné que le dehors est frigorifiant. C’est tout le contraire, on est au spectacle, dans un rapport exceptionnel avec la nature qui permet de tout voir au-dehors. Inspirée de l’architecte finlandais Alvar Aalto, cette architecture très moderne, qui se revendique légitimement comme un art de vivre, pêche par un seul détail : la dimension de la cuisine. Une odeur subtile de bois neuf et d’embrocation, caractéristique du sauna, embaume l’air. »

Jean-Paul Kauffmann, Courlande

Alvar Aalto, Villa Mairea.jpg
« Alvar Aalto e Villa Mairea » 
©  blog Giorgia Marani Urban Voids Saggio (3/5/2011)

 

 

 

Commentaires

  • Un style d'architecture que j'aime. Et en pleine nature, alors là .. c'est le bonheur total.

  • Ce "dedans-dehors" à la fois est superbe et si tentant...s'envoler de son canapé avec la mouette, pencher sous les coups de vent avec les sapins....oui, oui!

  • Comme beaucoup de ces maisons modernes aux baies géantes ouvrant sur l'extérieur ces maisons d'architectes sont très agréables à vivre..le jour ! Car à la tombée de la nuit ( sauf en cas de pleine lune) elles se transforment en autant de panneaux noirs et inquiétants comme l'eau du lac qui devient tout à coup un trou béant aux fonds insondables .

    Il faut donc choisir entre l'ombre et la lumière , on peut rarement tout avoir d'un coup.

    Excusez-moi Tania , mais je ne suis pas très fan de ce genre d'architecture aux formes strictes et anguleuses qu'on ne trouve que rarement dans la nature envahissante et foisonnante , vivante et ondulante . D'ailleurs on le voit très bien sur la photo , les plantes grimpantes se chargent très rapidement de cacher ce monument minéral et figé .
    Cela dit , si j'y vivais je serais certainement subjugué par le lieu car son charme est très conditionné par la vie et le rêve qu'on y met.

  • @ Aifelle : La part du rêve...

    @ Colo : Oui, de grandes baies vitrées encouragent ces jeux du regard et de l'esprit, et cela me plaît beaucoup aussi.

    @ Gérard : Pas de problème, Gérard. Contre la nuit trop noire, on peut tirer des stores et des rideaux, il me semble. Quel style de maison préférez-vous ? Pour ce qui me concerne, je détesterais mener une vie de troglodyte, et si je me plais dans un appartement en ville, il est bien d'autres demeures qui seraient à mon goût - à condition d'y recevoir beaucoup de lumière.

  • J'aime beaucoup la lumière aussi mais il m'arrive parfois surtout le soir de me refermer dans mon cocon .

    J'habite une petite maison simple et basse à la campagne ,en haut d'une colline battue par les vents . Par beau temps on peut apercevoir (avec difficulté quand même) , l'estuaire de la Loire . Sur cette colline très boisée il y a même des moulins à vent !

    J'ai donc cette grande chance ( mais c'est quand même un choix car j'ai été 20 ans en agriculture ) de vivre au milieu des champs , sur 1 ha avec une maison entourée d'arbres , d'arbustes , de fleurs et même de légumes , de chats , de poules , de moutons ..et aussi de poissons car j'y ai creusé un petit étang ou plutôt une grande mare !

    Par grande tempête ( assez courante près de l'Atlantique) on reçoit même des embruns que les plantes par contre n'apprécient pas du tout !
    Cette maison je l'ai construite presque entièrement de mes mains . Elle évolue sans cesse au gré de notre "vieillissement" mais il y a toujours eu de grandes baies vitrées qui donnent sur la vallée .

    Je passe une bonne partie de mes loisirs dehors à bricoler , à écouter le vent dans les arbres , dans les buissons , à écouter le chant de la pluie sur le feuilles , à respirer l'odeur particulière de la terre fraîchement arrosée , à contempler la beauté des nénuphars ou des rhododendrons .

    Au printemps les chants d'amour des grenouilles et des crapauds rythment nos nuits . Les hirondelles reviennent tous les ans faire leur nid au même endroit , sous un auvent , sous un toit et nous assistons à leur ballet incessant lorsqu'elles chassent les libellules pour nourrir leurs petits .

    Je suis né au bord de la mer et j'aime beaucoup l'eau sous toutes ses formes , j'aime me confronter aux éléments .
    Bien couvert , avec un bon ciré qui vaut à lui seul tous les abris du monde , je me régale, je vis au rythme des saisons et des nuages qui s'effacent de temps en temps pour laisser passer un petit rayon de soleil éphémère mais d'autant plus apprécié .

    C'est tout cela ma lumière ..et bien d'autres choses encore beaucoup plus intimes et personnelles .Les murs pour moi ne sont que des supports sur lesquels s'étale toute l'histoire de notre vie .

    Mais il y aurait tant de choses à dire ..et à écrire sur ce qui fait qu'à un moment nous prenons racine quelque part ....

  • @ Gérard : Vous décrivez merveilleusement la vie de votre domaine, Gérard, merci de partager cela sur ce blog. Une maison construite de ses propres mains, c'est une formidable façon de "prendre racine quelque part", comme vous le dites. J'ai plaisir à vous imaginer dans un bon ciré à tutoyer les nuages ! Bonne soirée.

  • Oui, grand merci Gérard, c'est gai de savoir où les gens vivent.
    J'aime beaucoup votre phrase: "Les murs pour moi ne sont que des supports sur lesquels s'étale toute l'histoire de notre vie."
    Par contre les racines...je les laisse aux arbres.
    Quant aux embruns rafraîchissants, je crois les sentir ¡gracias!

  • @Colo ,
    Vous sentez-vous "déracinée" ?
    Je ne parlais pas seulement des racines qui nous accrochent à un endroit mais surtout de ce celles qui nous nourrissent matériellement et intellectuellement , de ces innombrables radicelles qui se développent indéfiniment et qui nous donnent notre énergie . Celles qui nous font ressentir qu'il est si doux de vivre pratiquement en harmonie avec ce qui nous entoure .

    Il y a des êtres humains répartis sur l'ensemble de la planète , des déserts rocailleux brûlants et arides aux immenses champs de glace des pôles en passant par les îles les plus isolées et les immenses métropoles . Il y a même des gens comme le suggérait Tania qui vivent dans des maisons troglodytes un peu comme on s'imagine vivaient nos très lointains aïeux .
    Mais certains aiment vivre en perpétuel mouvement un peu comme certaines plantes aquatiques flottantes aux racines nues qui se laissent porter au fil de l'eau .
    L'important à mon avis , c'est que le milieu dans lequel on vit nous régénère .

  • De retour d'une autre Maison d'un autre Lac. Si une pancarte était plantée à l'entrée du chemin pierreux, on y lirait : "Les Clayeux"...

  • **Gérard, non, non, absolument pas.
    Nous sommes assez d'accord sur le fond; c'est l'usage (et l'"abusage") de "racines" qui fait, depuis longtemps, l'objet de mes sursauts, rebellions parfois. (Ici j'entends Tania rigoler!!).
    Le terme me semble fort mal choisi pour parler d'affinités, de liens, de bien-être, etc...
    Bonne fin de journée.

  • @ JEA : Heureuse de vous revoir ici, dans cette maison virtuelle où les fenêtres s'ouvrent du dehors comme du dedans.

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