« Hogarth, mercredi.
1er février 1922
L’unique nécessité, selon le docteur, est une lettre du grand maître de la biographie. Cela me remettrait sur pieds. Alors s’il te plaît pose ce livre, de qui qu’il soit – serait-ce encore Voltaire ? – et écris une longue, longue lettre remplie à ras bord.
(…)
Ne pourrais-tu pas me prêter les épreuves de ton nouveau livre ?
Cela ferait quelque chose à lire. Comment se fait-il – avec tous tes défauts – qu’on prenne plaisir à te lire ?
V. W. »
Virginia Woolf – Lytton Strachey, Correspondance
Commentaires
Un passage furtif pour te souhaiter des belles et heureuses fêtes de noel et une nouvelle année remplie de bonheur et de tendresse.
A bientôt.
Elle lui demande de prendre tous les jours le thé chez elle, d'écrire pour qu'elle guérisse et le taquine avec tous ses défauts... entre le "potentat oriental" et la "vieille sorcière" on devine une grande tendresse et beaucoup d'humour, ce qui n'est pas peu.
Joyeux Noël Tania et merci pour vos belles LETTRES !
Je trouve l'amitié entre un homme et une femme toujours très émouvante. Surtout lorsqu'ils échangent ainsi sur ce qui les intéresse le plus au monde, écrire. Merci Tania de votre constance à nous faire partager vos lectures.
@ Armando : Merci beaucoup de cette attention, Armando. Que cette fin d'année et celle qui vient répondent à tes attentes.
@ MH : A vous aussi, MH. Merci pour vos commentaires complices.
@ Zoë Lucider : Quand l'écriture et l'amitié font bon ménage, quel bonheur, oui !